Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.
Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.
Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.
Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense