Le Bureau Postal Interarmées (BPI) de la Base aérienne de N’Djamena joue un rôle important : il ventile le courrier pour tous les militaires des éléments français au Tchad (EFT) répartis sur trois sites (la base aérienne, le camp d’Abéché et le poste isolé de Faya Largeau).
Les délais d’acheminement au départ de la France sont courts : de deux à quatre jours pour les lettres et de une à quatre semaines pour les colis.
Le courrier à destination d’un théâtre est centralisé à Paris, au centre de tri de la caserne de Reuilly Diderot, pour être ensuite ventilé vers le lieu d’opération concerné.
Tous les jours, du courrier et des colis prioritaires arrivent au service fret de l’aéroport de N’Djamena.
Quotidiennement, le responsable du BPI se rend à l’aéroport international de N’Djamena afin de récupérer le courrier arrivé la veille par voie aérienne civile (VAC).
Au cours d’une semaine d’activité normale, 1, 200 tonnes de courriers sont réceptionnés, soit l’équivalent de 110 sacs postaux.
Contrairement aux arrivées, les départs du théâtre d’opération ont lieu trois fois par semaine. On compte plus de 250 kilos de courriers expédiés vers la France soit une vingtaine de sacs.
Le service des douanes de l’aéroport contrôle tous les courriers et colis qui entrent ou sortent du pays.
La gestion du courrier n’est pas la seule tâche du BPI : il gère également les opérations financières au profit des militaires en opérations. Tous les jours, il s’occupe des versements, des retraits et de la vente de produits postaux (timbre, colis…).
Mensuellement, le personnel du BPI accompagne également le service de la comptabilité sur les camps d’Abéché et de Faya Largeau, afin que les militaires puissent placer sur leur compte leur avance de solde reçue le même jour.
Le Bureau Postal Interarmée joue un rôle important au profit des militaires en opérations extérieures. De l’Afghanistan à Djibouti, 11 territoires au total sont servis par la Poste interarmées. Ce qui représente une gestion pour l’année 2010, de 773 tonnes de courrier au départ de France et 318 tonnes à l’arrivée.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants