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Serval: point de situation du 2 mai 2013

Mise à jour  : 02/05/2013

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 25 avril à 18h00 jusqu’à ce jour (18h00).

Ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent vingt sorties, principalement dans le nord du pays et dans le centre le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une trentaine de sorties a été dédiée à l’appui feu des opérations terrestres, un peu plus d’une cinquantaine au transport de nos forces et de nos matériels et le reste a été consacré au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).  

Conformément aux décisions du Président de la République, le désengagement et l’adaptation du format de la force se poursuit avec cette semaine le désengagement complet du GTIA 3 et la réduction du groupement aéromobile avec le départ de six hélicoptères. Parallèlement, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le pays.

Le 29 avril 2013, lors d’une opération des forces spéciales visant à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes et à traquer ceux qui pourraient encore se cacher dans les environs de Tin Zaoueten, un véhicule léger a sauté sur un engin explosif. Le caporal-chef Stéphane Duval, du 1erRPIMa est décédé. Deux de ses camarades ont été blessés puis évacués par hélicoptères vers l’ACA de Tessalit, puis Bamako. Ils ont rejoint la France. Leurs jours ne sont pas danger.

Au centre, du 25 avril au 02 mai, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une opération d’envergure dans la région de Telatai à 150 kilomètres au nord de Gao. L’opération Akello, a engagée plus de 500 militaires français et maliens. Elle avait pour objectif de reconnaître sur près de 450 kilomètres les différents Oueds du grand Gao afin de poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes. Cette opération n’a donné lieu a aucun contact avec l’ennemi mais a permis la découverte de deux caches d’armes (plus de 110 obus, près de 5000 munitions de petit calibre et un pick uparmé) et la relève de deux engins explosifs improvisés (IED).

Simultanément, le dernier élément de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a quitté Tombouctou, désormais sous la responsabilité du contingent Burkinabé pour se reployer à Gao où se concentre désormais la majorité du dispositif français au Mali.

A Gao toujours, la population s’est rassemblée le 25 avril pour célébrer l’inauguration du marché couvert et du marché des femmes. Ils avaient été détruits par les combats et l’incendie du 21 février dernier et ont été rebâtis avec l’aide des éléments français. Sur demande des autorités locales, le marché couvert a été baptisé « lieutenant Boiteux », en mémoire du premier soldat français mort au combat sur le sol malien.

Dans la nuit du 28 au 29 avril, au Nord de Tombouctou, un détachement de forces spéciales a capturé un terroriste de nationalité française. Il doit être remis prochainement aux autorités maliennes.

Enfin, cette semaine a été marquée par plusieurs visites d’autorité comme celle du ministre de la Défense, de la commission de la Défense Nationale le 27 avril ou l’inspecteur des armées le 28 avril. Ces visites ont été l’occasion de faire un point sur les opérations menées ou en cours comme de présenter l’état d’avancement du désengagement et de l’adaptation de la force en vue des prochaines échéances.

Aujourd’hui, un peu moins de 3850 soldats français restent engagés au Mali.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense