Depuis le mardi 22 janvier (18 heures) jusqu’au mercredi 23 janvier à 18 heures.
La journée du 23 janvier a été consacrée au renforcement des dispositifs d’interdiction français à Sévaré et à Diabali ainsi qu’à la consolidation des lignes d’approvisionnement. A Bamako, les états-majors français poursuivent leur montée en puissance tandis qu’une compagnie du 3e RIMa a été projetée de France et déployée sur l’aéroport afin d’assurer la protection du site, en coordination avec un détachement des commandos de l’air.
Les opérations aériennes de la journée ont permis de réaliser de nouvelles frappes sur des objectifs militaires au nord de la ligne Diabali-Konna. C’est également à hauteur de cette ligne que les unités terrestres renforcent leurs dispositifs défensifs pour prévenir toute action des groupes terroristes vers le sud. Il s’agit d’offrir le temps nécessaire à la MISMA et à la force Serval d’achever leur montée en puissance. Le GAM achève sa montée en puissance et a d’ores et déjà rapproché un de ses éléments vers Mopti et vers Diabali pour être en mesure d’exploiter pleinement ses capacités de renseignement et de frappe.
Alors que les liaisons aériennes vers Bamako se poursuivent pour acheminer le matériel de l’opération Serval, le BPC Dixmude transite vers la zone d’opérations avec à son bord l’équivalent de deux SGTIA et d’un élément logistique. Les vols de gros porteurs entra la France et Bamako se poursuivent à un rythme soutenu avec en particulier, l’engagement d’un C 17 US. En parallèle, une compagnie d’infanterie du 3e RIMa a rejoint hier le dispositif Serval et est chargée depuis aujourd’hui d’assurer la « force protection » de la zone de déploiement française à Bamako, en coordination avec un détachement des commandos de l’air. L’état-major tactique du général Bernard Barrera poursuit quant à lui sa montée en puissance pour être en mesure, dans un délai très court, d’assurer la conduite des opérations terrestres.
Les contingents africains se déploient sur Bamako et Niamey et totalisent aujourd’hui plus de 1500 soldats. L’opération Serval engage près de 2 300 militaires français.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense