Chronologie des évènements en Côte d'Ivoire
19 septembre : tentative de coup d'état à Abidjan. Bouaké et Korhogo passent sous contrôle des rebelles.
22 septembre : lancement de l'opération Licorne pour assurer la sécurité des ressortissants étrangers dont 2 300 sont évacués de la zone de confrontation. Le dispositif français est constitué à partir du 43ème BIMa stationné à Abidjan et renforcé.
29 septembre : la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) décide de l'envoi d'une force de paix.
17 octobre : le président Laurent Gbagbo signe un accord de cessation des hostilités avec le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) de Guillaume Soro et demande à la France d'assurer le contrôle du cessez le feu.
22 octobre : Licorne est renforcée pour le contrôle du cessez-le-feu.
28 novembre : 2 nouveaux mouvements rebelles - le Mouvement populaire ivoirien du Grand-Ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP) - s'emparent de Man et Danané dans l'Ouest du pays.
28 décembre : arrivée de renforts français.
3 janvier : début du déploiement de la Mission de la CEDEAO en Côte d'Ivoire (MICECI).
24 janvier : signature des accords de Linas-Marcoussis, qui prévoient le maintien au pouvoir du Président Gbagbo et un gouvernement de réconciliation national ouvert aux mouvements rebelles réunis au sein du mouvement des Forces Nouvelles (FN).
4 février : résolution 1464 du CSNU autorisant la CEDEAO et les forces françaises à assurer la protection des civils menacés en soutien des accords de Marcoussis.
3 mai : mise en place de la zone de confiance conformément aux accords de Linas-Marcoussis.
13 mai : résolution 1479 créant la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (MINUCI).
25 août : 2 militaires de la force Licorne sont tués lors d'une patrouille au lac Kossou.
27 février : résolution 1528 décidant la création de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en remplacement de la MINUCI et désignant Licorne comme force en soutien de l'ONUCI.
25 mars : répression violente d'une manifestation des marcoussistes, ouverture d'une enquête de l'ONU, les FN et partis d'opposition se retirent du gouvernement.
4 avril : début du déploiement de l'ONUCI qui doit compter plus de 6 000 hommes.
15 octobre : échec du processus de désarmement, les FAFN exigent d'abord l'adoption des réformes politiques.
4 novembre : les FANCI bombardent les principales villes tenues par les FAFN.
6 novembre : un SU 25 bombarde un cantonnement du GTIA français à Bouaké, 9 militaires français sont tués et 31 blessés. Evacuation de 6 000 ressortissants. Renforcement temporaire des effectifs de Licorne (+ 500 militaires) qui atteignent 5 000 hommes.
15 novembre : résolution 1572 instaurant l'embargo des armes sur la Côte d'Ivoire.
février : évolution de Licorne, fermeture du GTIA Nord (Korhogo), les effectifs sont ramenés à 4 000 militaires.
6 avril : signature de l'accord de Pretoria qui complète ceux de Marcoussis.
27 août : début du démantèlement des milices progouvernementales.
8 novembre : première réunion ministérielle du Groupe de Travail International (GTI) mandaté par le CSNU pour suivre le processus de paix ivoirien.
15 janvier : le GTI estime que le mandat des députés qui a expiré n'a pas à être prolongé. Violentes manifestations du 16 au 20 janvier des Jeunes patriotes contre l'ONU. L'ONUCI réplique à une attaque à Guiglo et Douakoué, tuant 5 assaillants, et quitte ces postes.
6 février : renforcement temporaire de l'ONUCI avec une compagnie de la MINUL (Libéria).
mars-avril : redéploiement de l'ONUCI dans l'Ouest du pays.
9 juin : résolution 1682 décidant le renfort de l'ONUCI (+ 1 025 hommes).
juin : les effectifs de Licorne sont ramenés à 3 500 hommes avec un dispositif inchangé (3 GTIA).
juillet : lancement des audiences foraines.
3 août : les FN suspendent leur participation au dialogue militaire sur le DDR.
5 septembre : réunion à Yamoussoukro des principaux responsables politiques ivoiriens, qui s'engagent à poursuivre le dialogue.
20 septembre : réunion sur la crise ivoirienne en marge de la 61ème Assemblée générale des Nations Unies. Le report des élections, qui devaient avoir lieu avant fin octobre, est confirmé.
4 mars : signature de l'Accord politique de Ouagadougou (APO) par Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.
mars : en coordination avec l'ONUCI, ajustement de Licorne, fermeture du GTIA Est et renforcement du GTIA Centre. Les effectifs sont ramenés à 2 900.
29 mars : Guillaume Soro est nommé Premier ministre conformément à l'APO.
16 avril : démantèlement de la zone de confiance, remplacée par une ligne verte avec des postes de contrôle de l'ONUCI.
29 juin : attentat contre l'avion de Guillaume Soro à Bouaké.
30 juillet : cérémonie des Flammes de la paix à Bouaké, 1ère visite de Laurent Gbagbo en zone FN.
août : Licorne renforce sa capacité de force de réaction rapide en redéployant le DetAir de Lomé (Togo) à Abidjan. Les moyens terrestres les plus lourds sont désengagés, effectifs ramenés à 2 400 hommes.
25 septembre : reprise des audiences foraines.
7 décembre : annonce de la réorganisation du dispositif ONUCI suivant l'évolution favorable de la situation sécuritaire, avec une réduction de ses emprises de 44 à 24.
24 décembre : relance du processus de désarmement des ex-combattants.
15 janvier : résolution 1795 confiant au Représentant spécial du secrétaire général en Côte d'Ivoire, la certification du processus électoral.
janvier : Licorne ajuste ses effectifs à la situation sécuritaire, concentre ses moyens sur 2 emprises. Effectifs ramenés à 1800 hommes.
30 juillet : démantèlement du dernier poste d'observation de l'ONUCI sur la ligne verte.
15 septembre : lancement des opérations d'identification et de recensement électoral.
12 janvier : le secrétaire général de l'ONU recommande, dans son rapport trimestriel, la réduction des effectifs de l'ONUCI de l'ordre d'un bataillon.
28 janvier : le parlement français vote la prolongation de l’intervention française en Côte d’Ivoire.
Eté : fin de la réorganisation de la force Licorne : les effectifs sont passés à 900 hommes déployés sur le camp de Port-Bouët.
29 septembre : le CSNU adopte la résolution 1942 autorisant le renforcement de l’ONUCI en vu des élections.
31 octobre : 1er tour des élections présidentielles ivoiriennes.
24 novembre : le CSNU adopte la résolution 1951 autorisant la prolongation des renforcements et le déploiement de moyens complémentaires en vu du 2nd tour des élections.
28 novembre : 2nd tour des élections présidentielles ivoiriennes.
2 décembre : la force Licorne commence à participer aux patrouilles de l’ONUCI dans Abidjan, les mesures de vigilance sont renforcées.
20 décembre : le CSNU adopte la résolution 1962 qui exhorte au respect des résultats des élections remportées par M. Ouattara et prolonge le mandat des forces impartiales jusqu’au 30 juin 2011.
Fin janvier : pour maintenir les mesures de vigilance dans la durée, la réserve opérationnelle embarquée sur le bâtiment Corymbe est débarquée à Abidjan pour renforcer le dispositif de Licorne, les effectifs passent à environ 1 100 hommes.
30 mars : le CNSU adopte la résolution 1975 condamnant M. Gbagbo de ne pas accepter de solution politique, autorisant l’ONUCI à intervenir pour empêcher l’utilisation d’armes lourdes contre la population civile.
1er avril : la force Licorne commence à accueillir, sur le camp de Port-Bouët, des ressortissants français, étrangers et des civils ivoiriens menacés par les violences dans Abidjan.
2 – 3 avril : Licorne prend le contrôle de l’aéroport d’Abidjan et renforce son dispositif avec des unités des forces françaises déployées au Tchad et au Gabon. La force Licorne compte plus de 1 600 hommes.
4 avril : Licorne conduit des frappes, en soutien de l’ONUCI, sur des armes lourdes des forces de M. Gbagbo. Le lendemain, un cessez-le-feu est annoncé.
6-7 avril : Licorne conduit une opération d’extraction à Abidjan pour récupérer l’ambassadeur du Japon et de ses collaborateurs retenus à la résidence de l’ambassadeur par des éléments armés.
10 avril : suite aux violations répétées du cessez-le-feu par les forces de M. Gbagbo, l’ONUCI, avec le soutien Licorne, réalise de nouvelles frappes sur des véhicules blindés et armes lourdes.
11 avril : M. Gbagbo est arrêté à sa résidence par les forces ivoiriennes.
16 avril : les derniers ressortissants accueillis par Licorne quittent le camp de Port-Bouët. Au total, plus de 5 000 personnes ont été accueillies, dont 3 000 ont été évacuées vers des aéroports d’Afrique occidentale.
13 mai : le CSNU adopte la résolution 1981 prolongeant le mandat des forces impartiales au 31 juillet 2011.
1er juin : fin du désengagement des renforts, la force Licorne compte à nouveau 900 militaires.
11 juillet : désengagement du Groupement tactique de gendarmerie (GTG) au sein de la Force Licorne. Cette dernière passe de 900 à 700 militaires.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense