Depuis le 25 octobre 2021, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) standard 6 et son détachement de la flottille 21F a opéré en Méditerranée orientale (MEDOR) de la base aérienne de Paphos, sur l’île de Chypre. L’ATL2 a assuré la permanence de la présence navale française pendant plus de deux semaines à la suite du départ de la frégate Aconit, rentrée à Toulon fin octobre et avant l’arrivée de la frégate Auvergne, début novembre.
Déployé en mission nationale dans le cadre de la présence quasi-permanente de moyens aéromaritimes entretenue par la France en Méditerranée orientale, cet aéronef de patrouille maritime avait pour mission d’entretenir la connaissance des activités militaires dans une zone stratégique où les enjeux sécuritaires pour la France et l’Europe sont nombreux.
Au total, en 18 jours, le détachement ATL2 a effectué 10 vols, dont 8 missions opérationnelles pour un total de 75 heures de vol. Au cours de sa mission, il a notamment localisé et reporté plusieurs dizaines de navires militaires et civils d’intérêts dans la zone.
L’ATL2 et son équipage ont également participé à l’exercice multinational NÉMÉSIS, organisé par le centre de coordination et de sauvetage de la République de Chypre. En coopération avec des navires grecs, israéliens et chypriotes, mais aussi avec des avions et des hélicoptères italiens, britanniques et chypriotes, l’ATL2 devait couvrir une vaste zone à la recherche de naufragés simulés par des mannequins pour l’occasion. L’ATL2 était responsable de la coordination et de la sécurité de tous les moyens aériens sur zone, notamment en guidant les différents hélicoptères de sauvetage, démontrant ainsi son savoir-faire et son expertise.
Ce déploiement a été rendu possible grâce au point d’appui offert par la base aérienne de Paphos, en République de Chypre, partenaire majeur de la France dans cette zone.
Rénovés récemment, les ATL2 standard 6 peuvent réaliser des vols jusqu’à 12 heures consécutives. Ses capteurs ultra modernes (radar dernière génération, caméra haute définition, moyens de communication…) lui permettent de surveiller des zones maritimes très étendues.
Sources : État-major des armées
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