Le jeudi 12 novembre, les aéronefs de l’opération BARKHANE ont observé un regroupement suspect d’individus à proximité du village de Niaki au Mali (180 km à l’Est de Mopti).
Dans la soirée, après les opérations de vérification permettant de catégoriser ces individus comme des groupes armés terroristes (GAT), la Force Barkhane a décidé de procéder à une opération de neutralisation.
Quatre Mirage 2000D ont décollé de la base aérienne de Niamey. En parallèle, le groupement tactique désert Aérocombat (GTD-A) a dépêché une patrouille de 4 Tigre et 3 Caïman avec à leur bord un groupe de commandos de montagne (GCM).
Les Mirage ont procédé à des tirs de bombes sur le campement repéré tandis que les commandos réalisaient leur infiltration. Appuyés par les moyens aériens ainsi que le module mixte aéromobile, les militaires du GCM ont procédé au contrôle de la zone et à la neutralisation de GAT.
Après quelques heures de combat au sol, l’opération se conclut par la neutralisation de plusieurs dizaines de GAT, une vingtaine de motos et de l’armement ont été saisis ou détruits.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA