BARKHANE : Visite du chef d’état-major des armées, le général d’armée François Lecointre, à Gao

Le CEMA a poursuivi sa visite en zone britannique avant de rejoindre les détachements danois puis estonien. Il a ainsi a pu échanger avec les militaires des deux nations avant une visite du magasin général d’équipement et des unités de maintenance adapté au théâtre. Sa première journée s’est achevée par une visite sur le camp des forces armées maliennes où il a pu s’entretenir avec plusieurs autorités militaires, ainsi que le chef d’état-major, le colonel Cissé. Ces entretiens avec les autorités militaires maliennes lui ont ainsi apporté une vision plus fine de la situation sécuritaire dans la région, ainsi que de l’appui technologique et logistique apporté par la force Barkhane.

Dans la soirée, devant les personnels, il a donné une allocution pour exprimer son plaisir à être là parmi les militaires en opérations. Il a rappelé, citant Malraux, que « la France est la France quand elle assume une part de la noblesse du monde », en ajoutant « nous, soldats, et notre action, sommes le premier outil du président (…), nos soldats sont des bâtisseurs d’histoire ». Il a rendu hommage aux tombés et à leur famille et a conclu par les mots confiés par le président Emmanuel Macron, « Dites-leur toute ma confiance et ma reconnaissance ».    

Enfin, le 13 décembre, le CEMA s’est rendu sur la base de Ménaka pour visiter et rencontrer les éléments français sur place, et faire un point de situation sécuritaire dans la région. 

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.