Le vendredi 13 mars, le général Pascal FACON, commandant la Force Barkhane, et le général NAMATA, commandant la Force Conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) ont déclaré conjointement la full operational capability (FOC) du Poste de Commandement Conjoint (PCC), en présence de l’ambassadeur de France au Niger, monsieur Alexandre Garcia. Ce poste de commandement conjoint est également le PC avancé du général Namata, commandant la FC-G5S, pour les opérations en bande sahélo-saharienne et particulièrement en zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso.
Deux mois après le sommet de Pau, la volonté de mieux synchroniser les efforts entre les différents acteurs déployés sur le terrain se poursuit. Le nouveau PCC s’inscrit dans cette dynamique. Déclaré pleinement opérationnel ce vendredi 13 mars par les commandants des deux forces sahéliennes, il est composé de cinq délégations provenant des pays du G5 Sahel, d’une vingtaine de soldats français et d’un officier de liaison étranger.
Opérationnel depuis plusieurs semaines, le PCC est désormais en capacité de mener les opérations des bataillons de la FC-G5S et de les coordonner avec celles menées par les groupements tactiques déserts (GTD) de la force Barkhane.
Pour le général Facon, la force Barkhane et la FC-G5S conduisent des opérations contre les groupes armés terroristes qui concourent au même but. « Les forces terrestres et aériennes de Barkhane ainsi que les bataillons de la FC-G5S opèrent dorénavant dans une même campagne. Ce PCC, nous l’avons voulu et nous l’avons fait. De toute évidence, les succès se construisent mieux ensemble ».
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense