BARKHANE : Transfert d’autorité entre les groupements tactiques déserts « Walsh » et « Centurion »

Le chef de corps du groupement tactique « Walsh » a exprimé sa très grande satisfaction en dressant le bilan de ce mandat particulièrement intense : « Je veux vous dire ce soir ma satisfaction et ma profonde fierté d’avoir été à votre tête. Grâce aux missions que vous avez remplies à Kidal ou à Tessalit par exemple, la force Barkhane a contribué à ce qu’une solution politique soit encore possible demain pour le Mali. »

Le colonel Pellabeuf a souligné les actions de harcèlement menées par les combattants du groupement « Walsh » dans le Liptako, qui ont permis « à ce que les groupes armés terroristes n’y demeurent jamais tranquilles. »

Après avoir remercié le chef de corps du groupement tactique désert aérocombat « pour son appui permanent au cours des missions », le chef de corps du groupement logistique pour « la qualité du soutien apporté quotidiennement à chacune des emprises » et le chef de corps du groupement de recherche multi-capteurs qui, « grâce à ses renseignements, nous a permis de mener des actions en réaction immédiate », le colonel Pellabeuf a cédé la parole au représentant du commandant de la force Barkhane à Gao, le colonel Bernard, pour un mot de conclusion.

Celui-ci a souligné une nouvelle fois la qualité des combats menés, ayant une pensée particulière pour le brigadier-chef Pointeau, tombé au combat le 2 novembre 2019 dans la région de Ménaka, ainsi que pour les treize soldats morts en opération suite à l’abordage de leurs hélicoptères le 25 novembre dernier. Le dernier mot fut à l’attention des arrivants : « Comme l’a dit le général de division Facon, commandant l’opération Barkhane, l’effort de la force se poursuit et c’est désormais à « Centurion » de prendre à son compte la lutte contre les groupes armés terroristes, notamment en zone des trois frontières. »

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.