Sur la Base opérationnelle avancée (BOA) de Ménaka, les Unités médicales opérationnelles (UMO) européennes s’entraînent régulièrement pour faire face à tout type d’événement sanitaire. Elles ont réalisé une simulation du plan MASCAL (Massive casualty), consistant à un afflux massif de blessés, entraînant une saturation des ressources médicales disponibles.
Les équipes médicales française, italienne, suédoise et tchèque, ainsi que la cellule médicale « JMED » en charge de la coordination des UMO Takuba, se sont réunies pour réaliser un exercice de prise en charge de blessés graves.
Le déclenchement de ce plan MASCAL mobilise toutes les ressources médicales disponibles sur la BOA lors d’un afflux massif de blessés. Objectifs : comptabiliser, catégoriser et rassembler les blessés au sein de l’antenne chirurgicale afin d’identifier les urgences vitales, prioritaires et nécessitant une prise en charge chirurgicale immédiate. Cette simulation a été menée en conditions réelles, de la protection en passant par la reconnaissance de zone de posé, jusqu’au transfert des blessés auprès d’un hélicoptère de la Task Force (TF) Takuba.
L’objectif est de réaliser un travail de coordination et d’interopérabilité entre les UMO de toute la TF pour optimiser et améliorer la prise en charge de blessés. Cette capacité apporte une plus-value importante sur ce théâtre d’opérations.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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