Du 11 avril au 1er mai, le groupement « Bir-Hakeim » a engagé plus de 550 militaires pendant près d’un mois dans une série d’opérations successives et coordonnées dans le Liptako.
Appuyé et soutenu par des éléments du groupement aérocombat et des détachements chasse et drone, chaque sous-groupement engagé a alterné la conduite d’opérations de contrôle de zone et de reconnaissances offensives dans les secteurs d’In Délimane, d’In Foukareteine et d’Amalaoulaou.
Conduite avec les unités des forces armées maliennes (FAMa) d’Anderamboukan et d’In Délimane, garnisons réinstallées avec l’appui de Barkhane, et en coordination avec les forces armées nigériennes évoluant au sud de la frontière, la succession de ces opérations intermédiaires dans le sillon des opérations du mois de mars dernier avait pour objectif de poursuivre l’exploitation des résultats obtenus dans cette zone frontalière connue pour être une zone de prédation et de tentative de réinstallation des groupes armés terroristes (GAT).
Au début de cette séquence opérationnelle, un effort de contrôle des zones à proximité de la RN 20 et des emprises des FAMa a été effectué par un sous-groupement pour consolider les avancées sécuritaires obtenues par les partenaires.
Enfin, après avoir reconnu la localité d’Ansongo et pris contact avec la population de la ville de Ouattagouna, un autre sous groupement a procédé pendant plusieurs jours à des reconnaissances, une série de fouilles et de ratissages de cette partie ouest du Liptako malien notamment dans la forêt de Sorori, agissant en coordination avec les forces armées nigériennes déployées de l’autre côté de la frontière.
Au bilan, si elles n’ont pas donné lieu à des affrontements, ces opérations conduites pendant près d’un mois et combinant les actions de reconnaissance et de harcèlement, auront permis d’améliorer et d’approfondir la connaissance de la zone, d’affirmer la présence auprès de la population, d’exercer et de maintenir une forte pression sur les GAT et de leur contester toute velléité de réinstallation dans cette région du Mali.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense