BARKHANE : Réhabilitation d’un jardin d’enfants à Tombouctou

Le jardin d’enfants de Tamaha Goumo (« la bonne espérance » en touareg) est situé à 200 mètres du camp des forces armées maliennes dans le quartier Djingareiber, à Tombouctou, au centre du pays. Cet établissement, qui accueille de nombreux enfants du quartier, dispose de peu de moyens. Un abri construit en 2014 afin de protéger les enfants du soleil et de la pluie s’est ainsi effondré pendant la saison des pluies de l’année 2018.
Le sergent-chef Diallo, adjoint du chef d’équipe des ACM de la 5e région militaire FAMa a travaillé avec les militaires du poste avancé de Tombouctou pour la réfection de cet abri. Côté français, une section d’infanterie et un groupe génie du groupement tactique désert-infanterie ont contribué à ce projet de réfection. « Comme nous entretenons des relations étroites avec les différents acteurs de la vie sociale, la directrice du jardin d’enfants, Mme BARKISSA, s’est tournée vers nous pour nous demander de reconstruire cet abri. Les travaux de déblaiement ont commencé au début du mois de décembre 2018 et en quelques jours l’abri avait repris forme » explique le capitaine Damien, chef d’équipe ACM de Tombouctou.
Outre la réfection de cet abri, les militaires ont sécurisé une alimentation électrique risquée qui traversait l’école.
Au 1er trimestre 2019, d’autres travaux de rénovation et d’amélioration des conditions d’accueil des enfants sont prévus par les ACM maliennes et française. Ces actions visent à soutenir la population en améliorant les conditions de vie du quartier et la prise en charge des jeunes générations.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.