Du 3 au 8 novembre, dans le cadre de l’opération BOURGOU 4, les forces armées burkinabé (FABF), appuyées par la Force Barkhane, ont mené conjointement une opération de reconnaissance dans la région de Koutougou au Burkina Faso.
A Dori, au Burkina Faso, la force Barkhane et les FABF se sont réunis pour une réunion de coordination pour fixer conjointement les derniers détails de l’opération.
Au départ de Dori, dans la matinée du 4 novembre, les forces armées françaises et burkinabè ont formé un convoi tactique et ont effectué dans un premier temps la reconnaissance de l’axe menant à Aribinda. Des patrouilles ont été entreprises, permettant ainsi de trouver des indices du passage de groupes armées terroristes dans ces zones, notamment des téléphones portables retrouvés sur les lieux.
Malgré le rude climat et l’état des routes, les éléments du Génie ont su user de leurs savoir-faire spécifiques pour aménager des points de passage au profit des véhicules les plus lourds du convoi dans des délais record. Par ailleurs, à l’entrée de Koutougou, les éléments spécialistes du désamorçage et de l’élimination d’engins explosifs ou EOD (Explosive Ordonance Disposal), ont neutralisé un engin explosif improvisé (IED).
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense