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BARKHANE – Portrait du brigadier-chef de 1ère classe Kévin, conducteur de véhicule blindé léger

Mise à jour  : 14/10/2021

Le brigadier-chef de 1ère classe Kévin, affecté au 511e Régiment du train (511e RT), est conducteur de Véhicule blindé léger (VBL) au sein du peloton d’escorte. Projeté pour la troisième fois au Mali, il est déployé sur le terrain lors des convois logistiques menés par l’un des deux sous-groupements du Groupement tactique désert logistique (GTD LOG) Taillefer. Il fait partie des militaires qui ont œuvré à la montée en puissance de l’emprise de Tessalit en 2013 et participe désormais à la transformation du dispositif de l’opération BARKHANE.

Arrivé début 2013 sur la Plateforme opérationnelle désert (PfoD) de Gao, suite au déclenchement de l’opération SERVAL, le brigadier-chef de 1ère classe Kévin a rallié Tessalit. Il a fait partie des premiers militaires à avoir ouvert les itinéraires des convois. Il fallait environ 6 jours pour que la centaine de véhicules du convoi rallie l'emprise afin d'effectuer une « rupture de charge », qui correspond aux phases de déchargement et de chargement du convoi. Huit ans plus tard, c’est au sein du peloton d’escorte que le brigadier-chef Kévin participe aux convois logistiques nécessaires aux opérations de transfert des bases du nord décidées par le Président de la République. La transformation du dispositif Barkhane nécessite de réarticuler la force et de transférer Tessalit aux forces partenaires.

Les opérations de transfert sont marquées par des conditions climatiques exigeantes et un terrain abrasif. À chaque instant, le brigadier-chef Kévin se doit de rester attentif à la route et ses abords. Sa mission, au sein du peloton d’escorte, est d’assurer la sécurité du convoi et de venir en aide aux véhicules du convoi en cas de pannes ou de crevaisons.

       

    

   

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA