Cette semaine, dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane a neutralisé le 2 mars un groupe armé terroriste au sud de Tessalit suite à un renseignement d’opportunité. Quatre terroristes ont été neutralisés au cours de cette action qui s’inscrit dans le cadre des opérations menées quotidiennement par les forces françaises.
Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit une opération bipartite avec les forces armées nigériennes du 17 au 27 février, à l’extrême Nord du Niger. Cette opération a permis de reconnaissance et le contrôle de la zone allant du plateau du Mangueni jusqu’à la passe de Salvador, constituant un véritable carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, l’Algérie et le Niger. La force Barkhane, en appui aux forces armées nigériennes, a ainsi pu stopper le flux logistique terroriste en provenance de Libye et à destination du Nord-Mali. Les forces y ont découvert deux plots logistiques qui abritaient une dizaine de futs contenant ou ayant contenu de l’essence.
Au Mali, un sixième Groupement Tactique Interarmes (GTIA) malien, portant le nom d’ « Al Farouk », a achevé le 21 février sa formation auprès de la mission EUTM Mali. La mission de l’Union européenne, à laquelle contribuent encore soixante militaires français, a déjà permis de former cinq bataillons maliens axés sur cinq régions militaires dont ils portent les noms symboliques ou totémiques. Depuis, tous ces bataillons ont déjà été, à un moment ou un autre, déployés en opérations.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense