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BARKHANE : Opérations dans la région de Mopti

Mise à jour  : 20/02/2020

Entre le 9 et le 17 février, Barkhane a mené plusieurs opérations dans le Centre du Mali autour de la ville de Mopti. Ces actions ont concrétisé un travail de préparation et de renseignement permettant de caractériser avec certitude l’activité des groupes armés terroristes. Elles ont permis de neutraliser une cinquantaine de leurs membres, de détruire une trentaine de motos et deux pickups, et enfin de saisir de l’armement, des téléphones et du matériel électronique.

Ces opérations ont été menées en deux phases. La première s’est déroulée entre le 9 et le 10 février, au nord-ouest de Mopti. Des frappes aériennes de drone et de Mirage 2000, couplées à l’engagement d’hélicoptères de combat ont permis de neutraliser une vingtaine de combattants armés. Parmi eux se trouvait un cadre de l’EIGS.

La deuxième action a été menée entre le 16 et le 17 février, au sud de Mopti, dans une région où sévit la Katiba Macina. Cette fois-ci, les frappes aériennes et tirs d’hélicoptères de combat ont été accompagnés d’un assaut héliporté. Une trentaine de combattants djihadistes ont été mis hors de combat.

Ces deux opérations, au bilan matériel et humain très lourd, fragilisent le potentiel offensif des groupes armés terroristes dans cette région.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense