Le 31 mai, à la suite d’une manœuvre de recherche, une opération aéroterrestre a été conçue et exécutée en un temps record par la force Barkhane, mettant hors de combat un groupe armé terroriste dans la région du Gourma au Mali.
Ce jour-là, en fin de matinée, une manœuvre de renseignement permet d’observer un mouvement suspect d'une quinzaine d'individus au nord de Ndaki, dans le Gourma. A la suite de l'exploitation du renseignement disponible et de la confirmation du caractère terroriste de ce groupe, il est décidé d'engager une action rassemblant la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane.
A peine une heure après l’initiation de cette opération aéroterrestre, une frappe aérienne est conduite par des Mirage 2000, immédiatement suivie par l’engagement des hélicoptères de combat et la dépose au sol des groupes commandos pour reconnaître la zone. Une quantité importante de ressources est saisie, dont plusieurs motos et de l’armement individuel. Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat.
Cette opération d'opportunité menée au cœur du Gourma, en exploitation de la pression mise sur les groupes armés terroristes au Burkina Faso, souligne la réactivité de l'opération Barkhane et sa capacité à agir sur très court préavis.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense