Jeudi 29 avril 2021, une cérémonie sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfoD) de Gao, a marqué le transfert d’autorité entre les colonels Menet et Statucki à la tête du Groupement tactique désert Aérocombat (GTD-A).
Principalement composé de militaires du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC), le mandat Hombori XXVI laisse la place aux militaires du mandat XXVII, majoritairement issus du 1erRégiment d’hélicoptères de combat ( RHC).Le colonel Menet et les militaires du GTD-A ont su relever les défis humains et matériels qu’exigent cette mission, au sein de l’immensité désertique de la Bande sahélo-saharienne.
Au total, les aéronefs de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) ont réalisé 1950 heures de vol, transporté plus de deux mille personnes et 211 tonnes de fret, ce qui représente 7825 mouvements aériens et approches gérés par les contrôleurs aériens. Au cours de trois mois d’une mission dense, le GTD-A a assuré l’appui aérien des Groupements tactiques déserts (GTD) et du groupement commandos de la Force Barkhane, au cours de leurs nombreuses opérations.
Il s’est illustré à de nombreuses reprises notamment lors de l’attaque du camp des Forces armées maliennes (FAMa) à Boni en février dernier où il a neutralisé les véhicules d’un Groupe armé terroriste (GAT) et permis la neutralisation d’éléments ennemis réfugiés dans la forêt de Serma. Il a aussi effectué un appui-reconnaissance au profit des Forces armées nigériennes (FAN) dans le cadre de la fouille d’un bois en région de Tongo, lors d’une opération majeure conduite au mois de mars. Ila toujours su garantir, dans les délais les plus brefs, les évacuations médicales et les ravitaillements d’urgence de ses camarades déployés sur le terrain.
L’aérocombat, caractérisé par sa fulgurance et sa pleine intégration dans la manœuvre interarmes et interarmées, est une fonction incontournable au succès des opérations. L’ALAT dispose de moyens aériens permettant d’accélérer le rythme de la manœuvre, redonnant la confiance aux alliés engagés au sol et dissuadant l’ennemi.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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