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BARKHANE : Mort en opération d’un médecin militaire

Mise à jour  : 02/04/2019

Le mardi 2 avril 2019, vers 13h heure de Paris, un véhicule de l'avant blindé de la force Barkhane, engagé dans un groupement en opération dans la région du Gourma au Mali, a été frappé par la déflagration d'un engin explosif. 

Une équipe médicale participant à l'opération est immédiatement intervenue pour prendre en charge l'équipage du véhicule. La force Barkhane a sécurisé la zone d’action à l’aide d’unités déployées au sol, appuyées par un hélicoptère Tigre, sans déceler d’ennemi. Très rapidement après cette prise en charge initiale, deux militaires ont été évacués à l’aide d’un hélicoptère Caïman en direction de l’antenne chirurgicale militaire française déployée à Gossi. Le militaire le plus grièvement blessé y est décédé des suites de ses blessures. Il s'agissait du médecin Marc LAYCURAS, en service à la 120ème antenne médicale du Mans, déployé au Mali depuis février 2019 au sein de l'opération Barkhane. 

Agissant principalement depuis novembre 2017 dans la région du Liptako, la force Barkhane a étendu depuis le début de l'année 2019 son action à la région du Gourma, y établissant une base opérationnelle avancée et conduisant plusieurs opérations en liaison avec les forces armées maliennes et burkinabè. 

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense