Opérations
L’opération Monclar menée du 3 au 23 mars par la force Barkhane et les forces armées maliennes (FAMa) et nigériennes (FAN), s’intégrait dans une action plus vaste conduite avec la force conjointe du G5-Sahel (FC-G5S). Ce « partenariat de combat » est particulièrement concret pour les soldats qui le vivent au quotidien.
Les unités de la force Barkhane impliquées dans la formation des armées partenaires sont aussi celles qui les accompagnent sur le terrain, en opération. Le lien ainsi créé permet de décupler la compréhension mutuelle, d'améliorer l’interopérabilité et la capacité de combat des forces armées partenaires. En 2019, cet accompagnement a concerné 7000 soldats burkinabè, maliens ou nigériens.
La force Barkhane et ses partenaires accentuent leurs efforts dans la zone des trois frontières. Menée en coordination avec plus de 3000 soldats de la FC-G5S, l'opération Monlar a permis de conforter le partenariat de combat, qui s’est opéré à plusieurs niveaux:
Sur le terrain, des compagnies maliennes et nigériennes étaient intégrées aux forces françaises dans le Gourma malien et le Liptako malo-nigérien. D’autres constituaient des unités à part entière et étaient alors accompagnées par un détachement de liaison et d’accompagnement, comme ce fut le cas pour la compagnie malienne opérant au sein du GTD « Dragon ».
Dans les états-majors nationaux ou de la FC-G5S le partenariat de combat facilitait la phase de préparation à l’engagement des unités mais également la conduite des opérations. Ainsi, la force Barkhane a déployé un détachement de liaison et de mentorat (DLM) auprès de la FC-G5S, notamment au sein du mécanisme de commandement conjoint (MCC).
Au final, le partenariat de combat s’inscrit dans la durée et est gage de confiance mutuelle entre la force Barkhane et les armées partenaires. Il s’avère indispensable à leur montée en puissance et leur prise en charge, à terme, de la lutte contre les GAT.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA
