BARKHANE : Les soldats français participent au renforcement du camp des armées maliennes à Boulikessi

Un réseau de barbelés a d’abord été installé autour du camp, avant que le dispositif de bastion wall ne soit réaménagé. C’est un mur constitué de grands sacs de sable de 1,7 mètres cube. Entourant une zone à protéger, telle une forteresse, il sert à sécuriser les emprises militaires des attaques. A Boulikessi, il été réhaussé, passant de un à deux étages. Des rampes ont été créées pour les postes de véhicules armés, de manière à ce qu’ils surplombent les bastion wall et aient une profondeur de vue sur les environs. L’entrée du camp a également été repensée, avec l’installation de chicanes et la création d’un nouveau poste de combat. En parallèle, une entrée secondaire a été créée afin d’augmenter la liberté d’action des FAMa.

Plusieurs hélicoptères militaires armés par le groupement tactique désert aérocombat (GTDA) et la MINUSMA ont également participé au renforcement du camp. Ils transportaient dans leurs soutes du matériel destiné à renforcer le camp ainsi que du carburant et des pièces de rechange. Cette aide logistique a directement profité aux forces partenaires dont les effectifs sur place ont augmenté depuis l’attaque des groupes armés terroristes.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.