Créé en 2014, le PRAD a remplacé le Peloton de Reconnaissance et de Balisage. Ce peloton est armé par des soldats de spécialités différentes (artillerie, infanterie, train, parachutistes…). Ils y apportent leurs connaissances et leurs compétences. Ce cocktail bien dosé est ce qui fait la force de cette unité.
L’adjudant-chef Sébastien et son équipe sont arrivés mi-septembre et forment le PRAD. Ils sont 15 personnels en opérations extérieures puisés dans plusieurs régiments, avec pour missions la Protection des zones de poser hélicoptères, la Reconnaissance de zone et enfin l’Appui au Déploiement qui consiste à baliser les plots, à assurer l’acheminement de munitions et de carburant pour les machines et à soutenir le personnel du Services des Essences des Armées (SEA) qui détient le contrôle du kérosène. Tout cela de jour comme de nuit. A cette mission principale s’ajoutent des missions annexes comme la protection des hélicoptères de transport Chinook britanniques et la sécurisation des évacuations médicales héliportées.
Le PRAD a plusieurs cordes à son arc et peut être engagé soit en mission véhiculée par VAB (véhicule de l’avant blindé) et VBL (véhicule blindé léger) soit en mission aéroportée. « Il arrive parfois qu’on nous sollicite avec nos véhicules pour la protection d’autorités, l’escorte est également un de nos savoir-faire ».
« Au fil des années et au fur et à mesure des missions extérieures (4 en 3 ans), on a réussi à se faire accepter au sein de l’aérocombat mais aussi des autres groupements comme un composante indispensable ».
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense