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BARKHANE : Le poste de commandement avancé au cœur des opérations

Mise à jour  : 11/04/2019

Dans le cadre de ses efforts de sécurisation, la Force Barkhane a conduit au mois de mars une opération dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger.

A l’occasion de cette opération qui a vu l’engagement au sol de plusieurs centaines de militaires français, des forces armées maliennes et des forces armées nigériennes, le groupement tactique « Bir-Hakeim » a déployé un poste de commandement tactique (PCTAC), commandé par le colonel Soubrier afin d’assurer la conduite et la coordination des missions qui ont été confiées.

Alors qu’un poste de commandement arrière est resté implanté sur la base avancée de Ménaka, le PCTAC a évolué à travers la zone dite des « trois frontières » au rythme des mouvements des différentes unités.

Pour mener à bien cette mission, le colonel Soubrier et le lieutenant-colonel Philippe, son chef des opérations, sont assistés et conseillés par plusieurs officiers de liaison et officiers spécialistes issus de l’armée de l’air, de l’aviation légère de l’armée de Terre, du monde du renseignement, de l’artillerie, de la logistique ou bien encore des transmissions.

Si la coordination est primordiale pour construire la stratégie de l’opération et la mettre en œuvre sur le terrain, elle l’est davantage pour affronter les éventuels imprévus qui ne manquent pas de survenir.

En fin de journée, en liaison avec les unités, tous se retrouvent pour effectuer un point de situation des opérations et préparer celles qui seront conduites le lendemain.

Au terme de cette opération majeure qui aura combiné reconnaissance, fouilles et raids, le PCTAC aura parcouru plusieurs centaines de kilomètres à travers la zone pour harceler les groupes terroristes sans relâche, leur contestant toute velléité de se réinstaller dans la région.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense