À partir de la base opérationnelle de Gossi, le GTD Tigre mène des missions de reconnaissance, de contrôle de zone et de harcèlement dans le cadre de la lutte contre les Groupes armés terroristes (GAT).
Du 26 juin au 5 juillet, le GTD Tigre s’est déployé dans le Gourma dans une opération visant à entraver la circulation des GAT présents dans la région. Il s’agissait, dans un premier temps d’acquérir du renseignement, puis de conduire des actions permettant d’exercer une pression constante sur l’ennemi en le privant de sa liberté d’action et de mouvement. Le déploiement et la présence du GTD empêche les GAT d’agir et de nuire contre les Forces armées maliennes (FAMa), contre la population et contre la Force Barkhane. Les GAT sont désorganisés, immobilisés et de nombreuses ressources sont saisies.
Les unités du GTD ont été engagées dans des conditions climatiques particulièrement exigeantes. En pleine saison des pluies, le GTD doit davantage anticiper et faire preuve d’adaptation permanente dans ses mouvements.
Pour cela, l’appui des drones, des avions de chasse et des hélicoptères est indispensable pour les militaires engagés au sol. Les livraisons par air opérées parles avions de transport permet d’assurer le soutien logistique nécessaire aux combats.
L'appui médical des équipes de médecins, d’infirmiers et d’auxiliaires sanitaires insérées au sein des sous-groupements est vital. Ainsi, en cas d'urgence, la chaine d'évacuation médicale est organisée pour qu'un blessé grave puisse être transféré dans un Hôpital d’instruction des armées (HIA) en métropole en moins de 24 heures, où qu’il se trouver sur le théâtre.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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