BARKHANE : Le groupement tactique désert « Acier » en opération dans le Gourma

Peu avant d’arriver à Tessit, la fouille du village de Ag Dembou ainsi que le contrôle d’un pick-up ont permis la saisie de deux détonateurs, de deux fusils automatiques de type AK 47, d’un pistolet automatique, de treillis de combat ainsi que d’importantes sommes d’argent, témoignant de l’activité des groupes armés terroristes (GAT) dans la région. Des contrôles d’identité ont également permis la collecte de renseignements et la prise d’informations sur la situation dans la région.

Une fois Tessit reconnue en liaison avec le détachement FAMa de la ville, les soldats ont poursuivi la mission jusqu’à la ville de Léléhoy. Les équipes d’action civilo-militaire en ont profité pour prendre liaison avec les autorités locales, recenser les écoles et les puits. En parallèle, les éléments du génie ont fait un point sur l’état du bac de franchissement de la ville qui permet de passer d’une rive à l’autre du fleuve Niger sans passer par Niamey. A Labezzanga, une opération de contrôle de zone a été menée avec la force conjointe du G5 Sahel.

Avant de retourner à Tessit pour y conduire une aide médicale à la population, les unités ont enfin mené une fouille des monts de Soudéri, identifiés comme une zone refuge GAT, aboutissant à la saisie de treillis de combat et à la collecte d’importants renseignements.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.