Le 11 mars, le général Facon, commandant la force Barkhane, s’est rendu à l’école du maintien de la paix (EMP) Alioune Blondin Beye, à Bamako. Cette visite illustre l’attachement symbolique du COMANFOR à cette école dont il a été directeur des études en 2003, et qui s’impose en Afrique comme un centre d’excellence en termes de partenariat international pour la paix.
L’école de maintien de la paix de Bamako représente un des six pôles d’excellence de l’Union Africaine et de la CEDEAO. Installée depuis 2007 à Bamako, elle s’articule autour d’un centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien et propose 26 formations. Cette école à vocation internationale a pour mission de contribuer au renforcement des capacités des Etats africains en matière de soutien à la paix, et forme les responsables civils et militaires à mêmes de servir au sein d’opérations de maintien de la paix des nations-unies.
S’adressant initialement aux militaires, les formations se sont progressivement ouvertes aux policiers et aux civils. Des classes mixtes ont été mises en place pour aborder les crises avec un regard transverse, permettant un enrichissement mutuel pour les stagiaires.
Le 11 mars, lors de sa visite, le général Facon a été reçu par le colonel major Mody Berethe, directeur général de l’EMP. « De telles initiatives sont importantes pour trouver des solutions et des réponses locales aux crises. Une connaissance intime de la région est nécessaire. » rappelle le général Facon. Au cours de sa visite, le COMANFOR a manifesté son soutien à l’école en plantant un arbre, geste symbolique en faveur de la paix.
Depuis 2007, ce sont plus de 26 000 stagiaires qui ont été formés à l’école du maintien de la paix (EMP) Alioune Blondin Beye.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupera bientôt environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense