BARKHANE : Le collège de défense du G5 Sahel en visite à N’Djamena et à Niamey

A N’Djamena, le 12 février, les stagiaires ont bénéficié d’une présentation du PCIAT réalisée par son chef d’état-major, le colonel Jean Fenon, et par ses principaux chefs de cellule. Le colonel a mis en avant la coordination des travaux entre les cellules chargées du renseignement, de la planification et de la conduite des opérations. La nécessité d’anticiper toutes les questions relatives à la logistique des opérations a également été longuement développée par le lieutenant-colonel Gilles.

Avant leur départ de N’Djamena, le général Frédéric Blachon, commandant la force Barkhane (COMANFOR) s’est adressé aux officiers stagiaires en soulignant l’apport pratique et symbolique du collège dans la lutte contre le terrorisme : « Les liens que vous nouerez et les savoir-faire opérationnels que vous développerez pendant cette année de formation seront essentiels dans le combat que vos pays mènent ensemble pour la sécurité de la zone. Une partie de l’avenir de vos pays est entre vos mains ».

Sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey, le 13 février, les stagiaires ont visité le détachement chasse et les détachements C135 et C160. Ces différents aéronefs sont régulièrement engagés en appui des opérations des forces armées des pays du G5 Sahel et de la force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S). Cette visite a permis aux officiers de mieux appréhender leurs capacités tactiques et techniques. Au cours de cette journée, le colonel Patrice Morand, commandant la BAP, a rappelé aux officiers les différentes missions conduites depuis Niamey et l’importance pour la force de pouvoir opérer depuis le Niger.

Créé en 2016 et implanté à Nouakchott, en Mauritanie, le collège de défense du G5 Sahel a vocation à former aux emplois d’état-major les officiers des armées du G5 et ceux ayant vocation à rejoindre la FC-G5S.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.