Du 4 au 14 septembre, la force Barkhane était engagée dans une nouvelle opération conjointe avec les partenaires âliens ayant pour objectif de contribuer à la sécurisation du Liptako malo-nigérien avec un effort autour des villes de Ménaka, Anderamboukane, Inates, Ansongo, et d'y réaffirmer la présence des Forces Armes maliennes, activement engagées aux côtés de Barkhane
Le dispositif au sol s’est matérialisé par l’engagement du Groupement tactique désert n° 2 (GTD-2) « Edelweiss » et du Groupement commando parachutiste (GCP) à travers la combinaison de plusieurs actions de reconnaissance, de contrôle de zone et de fouille.
Dans les airs, différents moyens aériens ont été mis en œuvre de manière étroitement coordonnée. A ce titre, les MIRAGE 2000 et des drones de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey ont permis, entre autre, de renseigner sur la situation, de dissuader l’ennemi tout en étant en mesure de frapper tout objectif d’opportunité. Pour leur part, les TIGRE, CAÏMAN et CH47 britanniques du Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) ont apporté un appui complémentaire à la fois pour l’engagement, et le transport.
Enfin à cette occasion, plusieurs actions de Partenariat Militaire Opérationnel (PMO), telles que des formations sur les savoir-faire du combattant ou des patrouilles dans le cadre de l’accompagnement au combat, ont pu être réalisées, au profit de la garnison FAMa d’Anderamboukan notamment, où trois mois de travail conjoint avec le GTD-2 « Edelweiss » ont permis de tisser de solides liens de confiance.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense