BARKHANE : Inauguration d’une école à N’Djamena

A la demande des autorités tchadiennes, et en connaissance des difficultés auxquelles doivent faire face les enseignants de Karkandjiri pour éduquer les enfants du quartier, Barkhane a décidé de contribuer aux travaux d’amélioration des conditions d’accueil de l’école. En 2017, Barkhane avait déjà participé à la construction des blocs sanitaires et réhabilité le puits de l’école, permettant aux élèves d’avoir de l’eau potable.

Cette année, la réfection de l’école a été de plus grande ampleur. Le bâtiment, qui regroupe les classes élémentaires et un collège et qui accueille environ 800 élèves, était vétuste et menaçait de s’effondrer. La toiture avait été arrachée par le vent et les murs se fissuraient de plus en plus. En moins de deux mois, un nouveau bâtiment a été entièrement réhabilité permettant d’accueillir trois nouvelles classes au collège. Les fenêtres ont été changées, l’intérieur repeint et des auvents ont été installés. Les salles de classe ont été équipées de bancs, de tables, de chaises et de placards. Deux bureaux ont également été rénovés pour les directeurs de l’école primaire et du collège.

Une clôture a été également installée afin que les enfants puissent jouer en sécurité. Avant, la cour était traversée par une route où les élèves risquaient d’être percutés par un véhicule. Pour le directeur de l’école, « c’est une grande joie de remercier Barkhane pour la sécurité qu’elle contribue à apporter aux enfants ».

Le premier conseiller de l’ambassade de France au Tchad, M. Marc Didio, a rappelé que « là où il y a une volonté, il y a un chemin. La volonté tchadienne est d’apporter une éducation aux enfants. Avec cette réfection, Barkhane crée les conditions d’un enseignement de qualité ». Le député du 1er arrondissement de N’Djamena d’ajouter « ensemble, nous allons faire de bonnes choses ».

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.