BARKHANE : Fin de formation pour l’USAT-2 des forces armées maliennes

Du 22 janvier au 12 février, le groupement tactique désert n°1 « Acier » a encadré pendant trois semaines une formation dense, alternant des séquences d’instruction et de restitution sur le terrain. Le combat tactique, les postures, les ordres, le tir, la lutte contre la menace IED, ou encore le sauvetage au combat ont constitué l’essentiel des savoir-faire travaillés.

Cette formation fait partie intégrante du partenariat militaire opérationnel (PMO). Outre les compétences transmises, elle a établi de véritables relations de travail et un partage entre soldats français et maliens : « le lien créé est fort. En, fait, je pense qu’il est nécessaire pour que l’instruction soit efficace. Le temps que nous passons à leurs côtés nous rapproche forcément et leur donne envie d’apprendre », précise un des instructeurs au sauvetage au combat. « Nous avons conjointement créé un réel esprit de cohésion. Il nous a permis de surmonter les petites difficultés du stage, mais a surtout contribué au bon niveau global atteint en fin de formation. »

Lors de la cérémonie qui s’est déroulée en présence du colonel Coulibaly, adjoint du général malien commandant la zone de Gao, ce lien était visible au moment de la remise des diplômes. Les soldats maliens étaient fiers de recevoir le document officiel et ont remercié les militaires français pour leur action, leur assurant qu’elle leur serait utile contre les groupes armés terroristes.

Constituée de quatre sections de combat des FAMa, l’USAT-2 est la seconde entité du bataillon unités spéciales qui devrait, à terme, en comprendre 5. Ces formations ainsi conduites font partie intégrante du partenariat de combat, au cœur de l’action de Barkhane. Il vise l’autonomisation des forces partenaires dans la lutte contre les groupes armés terroristes.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.