Opérations
Le 3 février, à quelques kilomètres de la base de Gao, le Sous-groupement logistique 2 (SGL-2) a effectué une mission de reconnaissance dans le secteur de Gao. Le but était de permettre une intervention rapide et sur très court préavis en cas d’attaque indirecte sur le camp.
Dans le cadre de la sécurisation du camp militaire de la Force Barkhane, la section du lieutenant Guillaume a conduit une étude de traficabilité au nord de Gao. Se basant sur des données récentes du terrain et sur une analyse des dernières tentatives d’attaques contre l’enceinte militaire, plusieurs points de départ de tirs indirects potentiels ont été identifiés.
Cette étude a permis d’identifier des itinéraires qui permettront à la force de réaction rapide (le détachement de protection de la base) d’intervenir rapidement sur les zones de départ de tirs ennemis.
Pour le SGL-2 qui est d’habitude davantage employé sur des missions de logistique, d’escorte et de transport, ce mode d’action pour préparer une opération n’est pas une première. Il témoigne d’un savoir-faire précieux mis à la disposition de l’opération BARKHANE dans le cadre de la sécurisation des emprises de la force.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA
