BARKHANE : Création d’un poste de commandement de coordination et de sécurité (PCCS) à Ménaka

« Il est important que des patrouilles conjointes aient lieu les jours de marché mais également dès lors qu’il y a du monde en ville » annonce le capitaine Igona de la Garde Nationale. Le capitaine Marc, commandant le SGTD NOIR a quant à lui tenu à ce que chacun contribue à cette initiative à la hauteur de ses moyens. Ainsi, plusieurs véhicules, dont un sanitaire, seront fournis par la police. La Garde Nationale en proposera également, qu’elle renforcera de personnels de la gendarmerie locale. Les FAMa ainsi que le bataillon nigérien de la MINUSMa déploieront également des pickups et des véhicules blindés. La force Barkhane, quant à elle, sera en charge de coordonner les efforts, mission qu’elle effectuera à l’aide de ses propres unités blindées.

Trois zones de responsabilité ont été créées et réparties entre les différentes autorités. A l’intérieur de la première, la police de la MINUSMa et la police malienne effectueront des patrouilles à pied. Les FAMa et le bataillon nigérien évolueront en véhicules au sein de la seconde. Enfin, la force Barkhane conduira un contrôle de zone dans la troisième.

Les premières actions de sécurisation de la ville de Ménaka coordonnées par le PCCS ont d’ores et déjà débutées.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.