En décembre, Barkhane a intensifié son action en réalisant ou en appuyant plusieurs opérations multipartites. Ces opérations montrent l’importance de la coopération transfrontalière avec les forces partenaires, notamment avec celles du Niger et du Mali dans le Liptako, mais également celles du Burkina Faso en zone des trois frontières.
Sur le plan sécuritaire, outre les opérations menées autour des grandes villes de la région, des actions de fouilles d’opportunité et de contrôle de zone ont été menées avec les forces maliennes dans des zones plus reculées vers les villes d’Hamakat, d’In Araban ou encore d’Akabar. De l’autre côté de la frontière, ces opérations menées conjointement avec les forces armées nigériennes ont trouvé leur point d’orgue le 27 décembre dans la région de Tongo-Tongo.
Des coups sévères ont ainsi été portés aux groupes armés terroristes et à leurs soutiens, rendus possibles par une coordination accrue des acteurs sécuritaires de la région.
En zone des trois frontières, au mois de décembre, Barkhane a poursuivi son action conjointement avec les forces armées maliennes, notamment dans les régions de Fatili, Tin Diriguitan ou encore Tessit. La coordination avec les forces burkinabè a également été accrue afin de lutter contre les stratégies d’évitement mises en œuvre par les groupes armés terroristes dans ces zones.
Ces succès ont été rendus possibles par une planification efficace et une génération de force réaliste menées par les différentes forces déployées sur le terrain. Elles ont permis une meilleure caractérisation de la zone, et ont renforcé les liens entretenus avec les populations.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense