Du 20 au 25 septembre, à la demande des autorités du Burkina Faso, la force Barkhane a fourni un appui déterminant dans le renforcement des forces armées burkinabè stationnées dans la province du Soum, dans le nord du pays.
En amont de l’opération, un travail de planification a été conduit de manière accélérée par le Poste de Commandement Interarmées de Théâtre, (PCIAT), en coordination étroite avec l’état-major général des armées (EMGA) burkinabè d’une part, et le Joint Force Air Component (JFAC) de Lyon d’autre part.
L’opération a débuté dès le vendredi 20 septembre par une reconnaissance aérienne et a impliqué plusieurs composantes de Barkhane : le Groupement Tactique Désert Aérocombat (GTD-A), un détachement de spécialistes du 25e Régiment du génie de l’air, des commandos parachutistes, le Groupement Tactique Désert Logistique GTD-LOG et le détachement de transit interarmées.
Chacune des composantes a pu apporter sa plus-value à la réussite de la mission. Les remarquables capacités d’emport de l’A400M, nouveau fer de lance de l’aviation de transport, et son aptitude à se poser sur des pistes sommaires ont pu être mises à profit.
L’objectif ayant été atteint, le détachement de la force Barkhane a été progressivement désengagé par liaison héliportée.
La planification accélérée, la génération de force rapide et la combinaison efficace de différents acteurs et moyens ont été des facteurs déterminants dans la réussite de cette opération menée tout en maintenant le rythme des autres opérations.
Cependant c’est surtout la coopération sans faille entre les Forces Armées Burkinabè et Barkhane qui a été la clef de ce succès. Avec cette montée en puissance et par l’engagement de troupes supplémentaires dans un bref délai, l’armée burkinabè marque sa détermination à tenir le terrain en faisant preuve d’une grande réactivité face à la menace.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense