BARKHANE : Aide médicale à la population dans le village de N’Daki

Le médecin capitaine Marie était en charge de l’organisation de l’AMP et s’est installée avec les infirmiers français et maliens dans le centre de soins communautaire de la ville.

Afin d’établir le diagnostic de chaque patient le capitaine Marie a été aidée par une des habitantes du village venue consulter, et qui s’est spontanément portée volontaire pour traduire les échanges avec les différents patients qui ne parlaient français que très rarement. Pour certains d’entre eux, il est parfois difficile de décrire ou de situer précisément les maux dont ils souffrent, le fait qu’ils puissent parler librement dans leur langue maternelle fluidifie les échanges. « Elle nous aide à comprendre les patients et identifier leurs besoins, cela facilite considérablement les échanges » affirme le capitaine.

Le capitaine Marie conclut : « La plupart du temps ce sont des patients qui souffrent de fièvre ou des enfants en déshydratation. Notre rôle est de leur fournir un soutien de premier instant lors de ces aides médicales à la population, ils sont tous repartis avec le sourire et je pense que cela signifie que nous sommes utiles. »

Coordonnées aux actions civilo-militaire, les aides médicales à la population font pleinement partie des opérations conduites par les différents groupements tactiques de la force Barkhane et viennent en aide directe aux populations.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.