Dans la continuité des actions menées dans la nuit du 20 au 21 décembre 2019, une nouvelle opération a été conduite le 30 décembre dans la région de Mopti, après que le rassemblement de plusieurs terroristes ait été repéré. Un assaut héliporté a permis aux commandos de Barkhane, appuyés par une patrouille de Tigre et de Gazelle, de mettre hors de combat six terroristes. Dans le même temps, trois individus armés qui s’exfiltraient de la zone ont été neutralisés par un drone Reaper.
Enfin, dans la nuit du 4 au 5 janvier, dans la région de Serma, une frappe de Mirage 2000 suivie d’un assaut héliporté, a permis de neutraliser, sur un site d’entraînement des groupes armées terroristes, une dizaine de combattants, et de détruire une quinzaine de motos.
De l’armement et du matériel ont été saisis au cours de ces opérations, qui portent des coups sévères aux katibas du centre du Mali, et limitent leur capacité de nuisance et leur sentiment d’impunité.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense