En prévision de la rétrocession aux Forces armées maliennes (FAMa) de l’emprise de Tessalit qui s’inscrit dans le cadre du partenariat de combat, qui lie les forces françaises et les forces maliennes, un module de formation « artillerie », avec tir de mortier, et une formation de guetteur aérien tactique ont été délivrés à la compagnie renforcée des FAMa. Cette formation avait pour objectif de renforcer la capacité de l’unité malienne à faire face aux menaces de tirs indirects ou d’attaque d’emprise.
La formation de Guideur aérien tactique avancé (GATA) permet d’acquérir les bases du guidage, en incluant des connaissances topographiques, afin d’être en mesure de transmettre des coordonnées de position à un avion. L’objectif est d’orienter l’avion de chasse pour qu’il effectue une frappe d’objectif ou une manœuvre de dissuasion à l’encontre d’un objectif précisément désigné.
Les sections FAMa ont en outre été formées sur des mortiers de 120 mm pour parfaire la capacité d’appui que confère l’artillerie.
L'emprise a été transférée le 13 novembre aux FAMa et les derniers soldats français ont quitté le site le 15 novembre. Ce transfert a été progressif, maîtrisé et étroitement coordonné avec les FAMa et avec la MINUSMA, dont un contingent de plus de 700 militaires est déployé en permanence à Tessalit. Des opérations de réassurance par la Force Barkhane sont déjà planifiées dans les prochaines semaines.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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