1er février 2021, sur la place d’armes de la base de de Gao, au Mali, le colonel Menet a succédé au colonel Coulon à la tête du Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A).
À l’occasion de ce transfert d’autorité qui clôture six mois à la tête du mandat HOMBORI XXV, le Colonel (COL) Coulon est revenu sur les missions et les opérations qui ont rythmé le GTD-A, « ce furent trois mois denses et exigeants ». Le groupement a participé à toutes les opérations menées par la Force Barkhane, face à un adversaire très volatile et rapide qui nécessite une grande capacité d’adaptation. « Il faut en permanence réagir : réagir vite, réagir loin et réagir fort », déclare le COL Coulon.
Que ce soit en autonomie ou en appui des unités, le groupement a déployé tous ses savoir-faire, et ce, malgré les contraintes météorologiques et logistiques du théâtre : « l’environnement est rude pour les aéronefs, que ce soit au sol comme en vol. Les sollicitations sont très nombreuses. En six mois de mission, le GTD-A a comptabilisé 3 650 heures de vol ».
Sous le commandement du COL Delacotte – représentant la Force Barkhane à Gao, la cérémonie s’est inscrite dans une volonté de continuité opérationnelle. « L’objectif est de poursuivre la participation du GTD-A à toutes les missions de BARKHANE. C’est une unité qui marche bien, qui est au service de la Force et qui produit des résultats », déclare le nouveau chef du groupement, le COL Menet, conscient des défis qu’il devra relever à la tête du groupement. « Mes hommes ont une grande expérience du Sahel. Malgré l’évolution permanente de la menace sur le théâtre, ils ont une capacité d’adaptation qui leur permet de répondre aux changements de procédures ». Le haut niveau de disponibilité demandé aux pilotes et aux mécaniciens est l’ADN du GTD-A. « Les hommes changent, la mission aussi, mais pas notre détermination ».
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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