Le 25 septembre 2013, le gouvernement sénégalais a sollicité, par l’intermédiaire de l’ambassadeur de France à Dakar, l’assistance technique des éléments français au Sénégal (EFS) pour l’aider à faire face à une pénurie d’eau à Dakar.
Depuis le 12 septembre 2013, l’eau manque cruellement dans de nombreuses zones de l’agglomération dakaroise, situation qui vient éprouver les habitants de la capitale.
La rupture d’une conduite d’eau, au niveau d’une des deux stations de pompage du lac de Guiers, à 200 km au nord de Dakar, est responsable de cette pénurie d’eau prolongée, sur 60% du réseau d’eau de la capitale sénégalaise. L’importance du sinistre a conduit les autorités sénégalaises à demander l’intervention des EFS, en appui, des spécialistes du pays.
Une mission d’expertise déclenchée dans la nuit du 25 septembre, a permis aux forces françaises d’établir un premier diagnostic sur l’état des réparations et de prononcer les premières recommandations. Un premier rapport, établi par deux ingénieurs en chef de deuxième classe appartenant à la direction de l’infrastructure de la défense de Dakar (DIDD), a immédiatement été remis aux autorités sénégalaises. Il portait sur le site de l’usine de pompage et de traitement d’eau de Keur Momar Sarr.
Parallèlement, les EFS ont mis en place, dès le 26 septembre, des bacs souples de plusieurs m3 sur quatre sites, dont l’hôpital militaire de Ouakam qui, par manque d’eau, avait été obligé de fermer son service de chirurgie. Les pompiers des EFS, sous la conduite d’une cellule de crise armée pour la circonstance, fournissent quotidiennement à la population près de 100m3 d’eau.
La contribution des EFS dans le cadre de cette pénurie d’eau a encore largement renforcé les liens d’amitié et de coopération avec le Sénégal.
En accord avec les autorités sénégalaises, la France conserve à Dakar un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale ». Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force projetée. S’inscrivant ainsi dans une posture de prévention, les EFS demeurent un point d’appui matérialisé par le maintien d’un noyau de poste de commandement interarmées (PCIA) et d’escales navale et aéronautique.
Sources : EMA
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