Le 4 mars 2012, un incendie dans un dépôt de munitions à Brazzaville au Congo a entraîné plusieurs explosions qui ont soufflé les infrastructures et habitations dans un périmètre de 1 000 mètres. Ces explosions auraient fait plus de 200 morts et 1 500 blessés.
Les militaires français présents sur zone, coopérants au Congo ou militaires des forces françaises au Gabon (FFG), sont mobilisés dans le cadre de l’aide fournie par la France pour assister la population congolaise.
Dans un premier temps, le 8 mars, les FFG ont dépéché un avion de transport qui a permis de livrer un lot de tentes. Elles ont été montées au Nord et au centre de Brazzaville par les militaires coopérants. Ces tentes permettent d’accueillir environ 300 congolais sinistrés.
Dans un second temps, le 9 mars, les FFG ont projeté une équipe d’évaluation et d’intervention NEDEX (Neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) à Brazzaville pour évaluer les risques liés aux munitions restantes, non explosées et endommagées par l’incendie et les explosions. Pour son déploiement, cette équipe bénéficie du soutien santé de l’hôpital militaire de campagne marocain qui a été mis en place par les forces armées marocaines au profit de la population congolaise.
L’équipe NEDEX française a commencé son évaluation et se prépare à réaliser ses premières interventions.
L’action des armées françaises s’inscrit dans le cadre de l’aide de la France au Congo. Le ministère des affaires étrangères a acheminé dès le 5 mars une aide d’urgence avec 2,5 tonnes d’aide médicale, des équipes médicales et des tentes que les militaires français coopérants ont également déployées et montées au cœur de Brazzaville.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants