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Article EDEX 2021

Mise à jour  : 16/12/2021

Evolution technologique du BITD égyptien

Cette 2e édition du salon Edex a permis d’observer la montée en puissance du BITD égyptien, la qualité des productions égyptiennes et les partenariats productifs avec des entreprises internationales reconnues. Le BITD égyptien s’appuie sur des capacités de production élevées, des bureaux R&D performants et les ambitions pour devenir le concurrent direct de l’Afrique du Sud sur le continent.

Eclectiques dans leurs voies de recherches, les matériels présentés touchaient l’ensemble des domaines d’intérêt actuels, à savoir les armements et les munitions, les véhicules de combat et de soutien, les radars et les moyens de brouillage, les drones ou encore les matériels navals.

Les exposants étaient particulièrement attractifs dans leurs présentations sur les différents stands des groupes majeurs (AIO, AOI, Egyptian Navy Shipyard, EIDS ou EIC Vehicle).

Les domaines terrestre et naval étaient particulièrement importants, mais le domaine aérien n’est pas écarté, avec notamment la présentation de drones et de moyens radar et de lutte antidrone. Même si pour la partie navale, les présentations reposaient surtout sur des maquettes. Les exposants n’ont pas omis de mentionner leurs coopérations avec de grands groupes occidentaux, à l’instar de Naval group et de Thyssen Group.

La partie « défense côtière » avec l’observation de plusieurs « fast boat », fait partie des sujets d’intérêt des forces navales.

Autre point abordé, l’armement des bâtiments, avec notamment la mise en service du tourelleau téléopéré Eagle II, produit par AOI, en collaboration avec le groupe espagnol EM&M.

Enfin, l’institut de recherche chimique présentait une munition anti sous-marins de fort calibre, dotée d’une fusée à temps et capable de prendre en compte des cibles à plus de 300 m. Ce projet attend l’accord gouvernemental avant de lancer la production.

Coté terrestre, l’ensemble des domaines, allant des armes de petit calibre aux modernisations de chars et de blindés, était présenté. Nous retiendrons notamment les optiques thermiques présentées par Optic XX, produites pour certaines en partenariat avec Thales, les armes de petit calibre et leurs munitions produites par AOI, la modernisation du poste de tir antichar HJ-73D chinois au profit des forces, des radars de détection terrestre, des munitions de gros calibre (chars et artillerie).

Un focus notamment sur la série des blindés Temsah avec la présentation de la version « 5 » et de la version produite en partenariat avec le groupe français Arquus (châssis Sherpa). Enfin la version Temsah Bus est particulièrement intéressante, et fait suite à la demande des forces de transporter sous abri les personnels en permission depuis la zone du Sinai. Ainsi 24 personnels peuvent être transportés, protégés des menaces de mines antichars, principale crainte, selon un officier des forces.

La menace « mines » semble effectivement importante au regard de la dernière évolution du blindé SENA 200, proposé par le ministère des productions de défense. Ce blindé basé sur un châssis de BMP, a été particulièrement modifié et renforcé afin de protéger les personnels d’infanterie et de leur permettre de combattre au contact. Ces modifications, notamment intérieures, ont conduit à diminuer le nombre de combattant (ils ne sont que six) tant la protection a été mise en avant.

Des drones pouvant être armés, la lutte antidrones et le brouillage

Comme sur la majorité des salons d’armement et depuis plusieurs années, les UAV, et par la suite les autres drones (terrestres et navals) sont particulièrement exposés. Les drones armés, les munitions rodeuses (loitering ammunition) et les moyens de lutte anti drone découlent de cette tendance depuis moins longtemps mais sont maintenant très florissants.

Nous ne reviendrons pas sur les drones de la famille Shadow présentés sur le stand émirien EDGE ou encore du système à décollage vertical Martin (produit par BAE System), qui viennent de faire l’objet d’un article à la suite du salon Dubai Air Show, mais ils étaient bien présents. Le groupe letton UAV Factory présentait son projet bien avancé de drone à décollage vertical Penguin B VTOL, et espère intéresser les délégations présentes par la simplicité de mise en œuvre de son système.

Le drone Ejune-30 SW est produit intégralement en Egypte. Ce système présenté par le groupe ICER (Industrial Complex Engineering Robots) est prévu pour effectuer des missions de surveillance de longue durée (jusqu’à 24 heures), et ne devrait pas être armé, sa structure ne le permettant pas.

Enfin nous citerons les systèmes chinois UCCS-3000 (groupe NRIEE), Wing Long I et II proposés par CATIC et la gamme produite par ZXTT, américains avec notamment les drones du groupe AV ou encore pakistanais avec l’ensemble des UAV présenté par GIDS, tous ces systèmes sont, selon les producteurs, destinés et préparés au marché des Proche et Moyen-Orients et du continent africain, et les nombreuses délégations étrangères présentes dans les allées attestent entre autre de cet intérêt. Pour information, le drone armé MALE pakistanais Shahpar-II devait faire sa première apparition lors du salon EDEX.

Dans le registre des munitions rodeuses et assimilées (UAV largueur), plusieurs moyens ont été observés. Le groupe émirien EDGE proposait sa gamme de drones QX (1 à 4) capable de larguer ou de tirer jusqu’à quatre munitions, à la verticale ou en vol.

Dans une autre gamme, le groupe émirien propose également des munitions planantes (à l’image des bombes d’aviation) basées sur des obus de mortier et équipées d’ailes, tirées depuis des drones de petites dimensions. Trois munitions étaient présentées de différents calibres (81, 120 et 130 mm) dénommées respectivement Rash-1M, Rash-2M et Rash-2H. On mentionnera enfin la gamme des mini missiles Desert Sting (5, 16 et 25).

Dans la même veine, le groupe indien BDL présentait des petites munitions à fragmentation non guidées de 1 et de 3,5 kg et des mini missiles (1,5 et 5 kg) lancés depuis un drone léger. Ces munitions sont encore à l’état de prototype, mais il semble qu’une nouvelle tendance apparaisse dans le domaine des munitions drones.

Enfin, le groupe égyptien Amstone propose le Sarisa SRS-1A, dronecopter produit par le consortium grec SAS Technology et armé de deux roquettes de 57 mm, guidées ou pas, arguant que l’utilisateur doit être capable de prendre une cible en compte à plus de 6 km, avec les moyens optiques stabilisés de l’engin.

Pour ce qui est de la lutte anti drone, le salon présentait essentiellement des moyens de détection (radar/optique) couplés la plupart du temps avec un mode de brouillage électromagnétique ou laser. Des groupes majeurs montraient leur intérêt pour ce domaine, à l’image du groupe allemand Hensoldt qui présentait, en plus de ses moyens de brouillage GPS et GSM, un module Xpeler, combiné radar/optique et brouilleur EW, monté sur mat.

Les groupes chinois travaillent ardemment sur ce thème et plusieurs systèmes ont été observés. CETC présentait un ensemble complet de moyens, éprouvés pour certains depuis les jeux olympiques de Pékin en 2008, pouvant détecter des drones jusqu’à 500 km, et employer des moyens EW et laser. Le groupe ELINT présentait son système laser de forte puissance (20 KW) Silent Hunter monté sur semi-remorque.

Autres systèmes proposés, le Lynx proposé par le groupe slovène DAT-CON, le Rosc-1, système de détection, et l’intercepteur Volk18, proposés par le groupe russe Almaz-Antey ou encore les systèmes égyptiens Bardawiny P-01 (présenté par le ministère de l’industrie de défense), DJ-400 présenté par AOI et UAVSS proposé par le groupe Behna Electronics. Enfin nous citerons le prototype de mini fusil anti-drone proposé par le groupe français MC2.

Le secteur naval en évolution

Outre les différents pavillons égyptiens présentés supra, d’autres compagnies, internationales, sont venues au Caire pour présenter leurs conceptions de plateformes de surface et sous-marines. Ainsi après Thyssen Group et Naval Group déjà cités pour leur coopération avec les chantiers navals égyptiens, on notera la présence des groupes italiens Fincantieri, Drass et Intermarine, émiriens avec ADSB (lire Abu Dhabi Ship Building) ou encore polonais avec CTM qui propose des solutions numériques.

Focus sur le sous-marin S-80 proposé par le groupe espagnol Navantia. Il s’agit d’un sous-marin d’attaque de nouvelle génération, classique (non nucléaire) qui peut opérer sur de longues périodes et pourvu de nombreuses améliorations (mobilité, acoustique, endurance).

Coté armement, le groupe AIO propose le tourelleau téléopéré Eagle-II, adaptation navalisée de la version « I », pendant que le groupe sud-africain Reutech (dynateq International) propose plusieurs tourelleaux de la famille Rogue, avec des calibre d’armes allant de 12,7 au 20 mm, téléopérés ou non. Pour la partie « missiles », on retiendra les propositions de missile antinavire de courte portée C701AR du groupe chinois CPMIEC et du système antinavire de croisière Neptune/R-360 (portée de 300 km) du groupe ukrainien Luch.

Le groupe américain Bluefin Robotics, appartenant à General Dynamics, présentait le Bluefin-12, drone sous-marin (UUV) en charge de la surveillance sous-marine. Il fait partie d’une famille d’UUV de plusieurs dimensions, avec des autonomies et des profondeurs de travail différentes.

Enfin, le groupe allemand ROTINOR propose deux moyens de locomotion sous-marins (une et deux places) de la famille destinés aux nageurs de combats, entièrement électriques et silencieux. Les moyens de pilotage et de positionnement E-TAC sont produits par le groupe canadien Shark Marine Technologies Inc.

Les armes sont toujours bien présentes

Les armes de petit calibre et antichars ont toujours attisé la curiosité des visiteurs comme celle des décideurs. EDEX n’a déçu personne sur ce point. Les pays du MENA (Middle East and North Africa) sont fortement intéressés par la mise en service de moyens plus modernes, en tout cas plus efficaces.

Dans le domaine des petits calibres, des compagnies prestigieuses ont fait le déplacement, à l’instar de Dillon Aero, Colt, Kalashnikov, CZ qui présentait son fusil de sniper TSR, ou encore les familles Scorpio en plusieurs calibres produites par le groupe Beretta et Tormentum (calibres 375 et 408) proposé par Victrix.

Nous retiendrons les fusils de précision présentés par le groupe émirien CARACAL. Trois versions étaient présentées, en 308, 338 et .50, le dernier, dénommé CSR-50, est tout récent et vient d’intégrer les forces émiriennes. Le représentant a annoncé d’autres nouveautés en cours, qui devraient être présentées lors du prochain IDEX à Abu Dhabi.

Ces armes peuvent être montées sur tourelleaux et tourelleaux téléopérés, et plusieurs entreprises proposaient leurs productions. Nous citerons encore une fois le groupe sud-africain dynateq International avec sa famille Rogue, le groupe espagnol EM&M qui propose sa tourelle Guardian 1.5, le groupe roumain ProOptica avec sa tourelle prédestinée au marché égyptien Anubis ou encore le consortium indien L&T qui propose sa Sharang Light 1.

Enfin le groupe kazakh ZKMK présentait sa modernisation de la NSV, particulièrement intéressante. Ils se sont inspirés de la mitrailleuse de 12,7 x 99 mm M2 QCB, et il suffit d’une action sur un poussoir pour changer le canon. Le groupe a effectué près de 16 000 coups avant que le canon ne soit changé.

Dans le domaine des armes antichars, plusieurs moyens roquettes et missiles sont proposés aux membres du MENA. Concernant le célèbre RPG-7, plusieurs munitions, y compris des nouveautés, sont proposées comme les COBRA-T égyptiennes (AOI), les RHEAT-7MA6 et MA2 du groupe bulgare Arsenal, les TBG-7CRF2 et 3 du groupe roumain ROMARM, l’ensemble des roquettes présentées sous enveloppe plastique, la nouvelle enveloppe de l’OG-7 présentée par le groupe tchèque STV ou encore la WB-7 (pour wall breaching) proposée par le groupe bulgare Jotov & son. Nul doute que ce système antichar a encore de belles années devant lui.

Le groupe jordanien Jadara présentait toute sa collection des familles RPG-32 et Terminator. Il a également annoncé que la licence de production du missile russe Kornet avait été validée et que la Jordanie produira sous peu les versions « antichar » et « thermobarique ». Après avoir effectué un essai de tir avec le simulateur du Terminator, il semble que ce moyen soit simple d’emploi.

Cela n’a pas empêché la Russie de présenter ses nouveaux missiles kornet-EM (groupe KBP) dans les deux versions, Moscou sait que ce produit simple et surtout très efficace intéressera de nombreux pays du MENA.

L’Ukraine présentait ses deux systèmes majeurs Skif et Korsar, systèmes qui semblent fortement intéresser les forces égyptiennes. Autre missile antichar ukrainien, le Skif R2V, du groupe Luch et prévu pour hélicoptère de combat était présenté sur le stand égyptien Amstone.

La chine présentait plusieurs systèmes missiles antichars, notamment le Red Arrow 12E chez NORINCO et la famille GAM 100 et 102 chez Polytechnologies. A noter également la présence de la maquette du tout nouveau projet serbe du système missile POS145 à guidage « tir et oublie » sur le stand Yugoimport, ainsi qu’une nouvelle version du missile 9M14P1-2T. Enfin le groupe serbe TRB présentait son missile à fibre optique Hornet et son pod de lancement montable sur hélicoptère.

Coté artillerie, on notera deux tendances : la modernisation de systèmes anciens et rustiques, cependant efficaces et simples d’emploi, et la mise en service de nouveaux systèmes, modernes, employant les moyens numériques d’assistance au tir, avec des portées de tir nettement améliorées et une précision accrue.

La Corée du sud vient de trouver un nouveau pays membre de sa confrérie K9 avec l’Australie, et entend proposer son automoteur de 155 mm aux membres du MENA, dans sa version A1. Une proposition à l’Egypte a été effectuée pour un montant de près de 2 Milliards $, soutien compris.

Les groupements de défense égyptiens proposent une version du lance-roquettes multiple de 122 mm  BM-21 améliorée ainsi qu’un canon de 122 mm D-30 monté sur la caisse d’un châssis Ural 4320. De même les usines égyptiennes (Factory 999) proposent une version modernisée du lance-roquettes multiple de 107 mm RL812 TLC et un mortier de 120 mm UKW2.

Dans le même temps, l’Ukraine présente son système lance-roquettes multiple de 300 mm Vilkha-M qui tire des roquettes jusqu’à 110 km, une large plus-value pour la puissance de feu de l’artillerie locale.

Enfin, la compagnie brésilienne MacJee propose son blindé d’artillerie multiple Armadillo, déjà observé lors du dernier salon LAAD à Rio de Janeiro. Ce système peut tirer une salve de 24 roquettes de 70 mm entre 3 et 10 km et très peu de temps.

Pour ce qui est des munitions de 122 mm, plusieurs compagnies proposent des versions éprouvées et/ou nouvelles, guidées ou pas, et en tout cas plus efficaces et de portée améliorée. C’est le cas du groupe chinois Polytechnologies avec sa roquette Dragon dotée d’une fusée à guidage terminal laser ou d’une fusée à guidage sur coordonnées. Le groupe serbe TRB propose également une roquette à guidage terminal dénommée Sniper, ainsi que la famille de munitions G-2000, dont une roquette de 50 km de portée. Enfin l’Egypte (groupe AOI) présentait ses roquettes SAKR-45 et Hisham.

Les mines n’ont pas été oubliées sur le salon, et il a été possible d’observer des mines connues comme la production sous licence de la mine italienne TC-6 par le groupement des industries de défense égyptien.  Autre mine encore à l’état de prototype, la mine électronique antichar produite par le groupe égyptien AOI, lancée depuis des pots de lancement Nather 3 ou 9, s’armant une fois au sol, et fonctionnant en mode ventral par impulsion magnétique. Nous retiendrons surtout la présence de la mine antichar projetable russe PTKM-1R, qui allie efficacité et modernité.

Des véhicules et des blindés modernes et/ou modernisés

Les chars, mais surtout les blindés font encore la part belle dans ce salon, et l’Egypte notamment, confrontée à une menace diffuse, a fait du renforcement de son parc de blindés un point crucial.

General Dynamics propose notamment une modernisation du bon vieux M-113, avec une nouvelle motorisation, un renforcement de la protection et des aménagements intérieurs. Nul doute que ce blindé a encore plusieurs vies. Toujours concernant le M-113, le groupe égyptien EIDS propose un kit anti-RPG ou RPG-net qui ne pèserait que 110 kg pour l’ensemble du pourtour du blindé.

Toujours au niveau « protection » le groupe russe Nii Stali propose son système de protection Mantiya, qui possède plusieurs propriétés dont la protection balistique contre les roquettes de type RPG, la couverture thermale et la couverture radar, le tout avec une masse totale très faible. dans le même temps, le groupe russe exposait ses différentes structures de blindage réactif allant du 4S20 au 4S24.

Coté 4X4, en plus des matériels présentés sur les stands égyptiens, on notera la présence du blindé Despot (du groupe serbe TRB), plus enclin à l’emploi d’unités spécialisées (SWAT, sécurité intérieure), comme annoncé par son responsable marketing. Ce blindé a reçu l’ensemble des améliorations que peut recevoir un MRAP moderne. A noter la place des personnels au centre de l’engin, ce qui facilite l’observation vers l’extérieur et une sortie plus rapide par la rampe (ouverture en moins de 5 s).

Le groupe français Arquus entend entrer sur le marché égyptien, et éventuellement du MENA, grâce à son partenariat avec le groupe égyptien AIO et la présentation de l’Egyptian Sherpa. La priorité reste néanmoins, d’après le CEMA égyptien, de produire les versions TEMSAH 3, 4 et 5. Le ministère des productions de défense égyptien présentait également son MRAP ST-500 LTV, destiné selon les producteurs aux unités de forces spéciales dans de multiples versions telles patrouille, ambulance ou mortier intégré.

Le groupe émirien EDGE présentait son blindé Jais 4x4, même s’il espère surtout vendre son blindé 6x6 Rabdan. Les saoudiens proposent quant à eux des productions locales Tuwaiq-2 et Al Dahna. Quant à l’Afrique de l’Ouest, le groupe nigérian Proforce était présent et exposait les maquettes de ses blindés Para 2 (véhicule vendu au Tchad) et Viper, spécifiquement produits pour répondre aux menaces de tir latéral et ventral.

Enfin, et peut être en lien avec les immenses étendues de sable, les propositions de véhicules de type Buggy ou LTV (Light Tactical Vehicle) étaient nombreuses, à l’image du Black Phatom produit par le groupe égyptien EIDS, ou encore du SAHM produit par le groupe émirien M4 Industries. Mais c’est sans doute le véhicule français Pegase, produit par Vaylon, qui sort du lot, ce véhicule, en plus d’être une version LTV est en plus un véhicule volant, doté d’une voile de parapente et d’une hélice de paramoteur.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère des Armées