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Les BdD en bref

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Mise à jour  : 21/07/2010 –

En 2011, Il y aura 51 bases de défense en France et environ 10 bases en outre-mer et à l'étranger.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Mise à jour  : 21/07/2010 –

2009 : Expérimentation – Phase I
Mise en œuvre et premier retour d’expérience

Il s’agit de tester la capacité des unités et des chaînes métiers à réaliser les mutations administratives, financières et organiques nécessaires à la mise en place de cette nouvelle architecture, tout en préservant la qualité du service rendu aux formations soutenues au sein de la BdD. Conformément à la lettre de mission qui leur a été adressée par le CEMA, les Com BdD ont, tout au long de cette phase, identifié les bonnes pratiques et conduit leur plan d’action. Les enseignements de cette phase initiale de l'expérimentation ont été recueillis au cours d’un premier retour d'expérience effectué à l'été 2009. L'expérimentation se poursuit en 2010 avec la phase pilote et la création de 7 nouvelles bases de défense.

2010 : Expérimentation – Phase II
Passage des « BdD expérimentales » aux « BdD Pilotes »

7 nouvelles bases de défense ont été déployées en 2010. Avec les 11 bases expérimentales déjà existantes, elles constituent la génération des 18 bases pilotes chargées d’approfondir les organisations et les procédures, préalable indispensable au déploiement de la totalité des bases de défense  en 2011. Cette phase pilote a été ponctuée d'un second retour d'expérience en février 2010 qui a permis de dresser un premier bilan budgétaire après une année de mise en œuvre. Un troisième et dernier retour d'expérience permettra de consolider le modèle d’organisation définitif des bases de défense, pour que toutes soient opérationnelles au 1er janvier 2011.

2011 : Le déploiement – Phase III
Généralisation des BdD

Le déploiement de la totalité des bases de défense (51 en métropole) sera effectif le 1er janvier 2011. Afin de faciliter leur montée en puissance, un échelon précurseur sera mis en dans le courant de l’été 2010 pour chaque nouvelle BdD créée. Ces dernières monteront en puissance progressivement au cours du 1er semestre 2011 afin d’assurer la totalité de leurs responsabilités une fois la période de mutations estivales 2011 achevée.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Mise à jour  : 21/07/2010 –

La base de défense est l’unique formation administrative de la Défense à l’échelle locale. Elle a pour mission d’assurer l’administration générale et le soutien commun des formations implantées dans son secteur de responsabilité.

Une BdD comprend :

- Le commandant de la base de défense (Com BdD)

- Le commandant du groupement de soutien de la base de défense (Com GSBdD)

- Les services (budget de fonctionnement courant, actes administratifs, ressources humaines, action sociale, communication, soutien santé, une partie du maintien en condition, transports, carburants, moyens généraux, alimentation, loisirs, infrastructure, habillement, informatique courante, moyens commun d’instruction, service général et sécurité)

- Des formations et unités de taille variées (régiment, école, état-major, mais aussi centre centres de la DGA et du SGA, etc.).

Toutes les bases de défense sont liées aux unités qu’elles soutiennent au travers de protocoles qui deviendront des contrats de service, avec un objectif de performance et un suivi qualité. Ces contrats incluent le soutien opérationnel des unités de la base de défense en mission, en France et à l’étranger.

Une partie du personnel de soutien qui arme les BdD est amené à être projeté pour assurer le soutien des forces en opération : du personnel militaire continuera à armer les fonctions nécessaires à la projection et la préparation opérationnelle restera un prérecquis. Le commandant de la BdD est responsable de la capacité opérationnelle de son personnel.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Mise à jour  : 21/07/2010 –

A travers ce nouveau schéma d’organisation, l’état-major des armées (EMA) veut passer d’un système cloisonné entre armées et services à une chaîne rationalisée interarmées et interservices du soutien, œuvrant au profit de tous. Contrairement aux précédentes réorganisations, conçues de façon organique et verticale, cette nouvelle organisation interarmées du soutien (OIAS) créé une chaîne horizontale interarmées destinées à regrouper, à terme, près de 30 000 personnes, dont une grande majorité de spécialistes, militaires et civils.

Une organisation interarmées du soutien pilotée par l'état-major des armées

Au regard de la nouvelle organisation de l’EMA, le sous-chef d'état-major « soutien » dirige cette nouvelle organisation. A ce titre, il est le commandant interarmées du soutien (COMIAS).
Il exerce une autorité directe sur les commandants de base de défense (Com BdD) et prend les décisions relatives aux questions d’administration générale et de soutien commun (AGSC). Il coordonne également l’action des services interarmées (le service de santé des armées, le service des essences des armées, la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information, le nouveau service du commissariat des armées, et le futur service interarmées des munitions).

Au niveau central

Le COMIAS dispose d’un centre de pilotage et de conduite du soutien (CPCS) qui l’appuie dans sa mission de commandement et de coordination. Pour assurer la coordination et la fluidité du commandement entre le niveau central et les bases de défense, des échelons intermédiaires du soutien sont également activés.

Une coordination étroite est établie entre le COMIAS et les autres organismes exerçant des fonctions de soutien  mais aussi les autres structures de soutien qui relèvent du secrétariat général pour l’administration du ministère de la Défense ou de la délégation générale pour l’armement.

Au niveau local

Le bon fonctionnement de la BdD est assuré par le commandant de la base de défense (Com BdD). Il est responsable des services d’administration générale et des soutiens communs. Ces services ont été mutualisés au sein d’une nouvelle entité de soutien baptisée le « groupement de soutien de la base de défense » (GSBdD). Le GSBdD est dirigé par un chef qui traite directement avec les unités soutenues et instruit leurs besoins. Les unités soutenues ont, de leur côté,  un rôle actif à jouer dans de nouveau dispositif en planifiant et en exprimant justement leurs besoins au travers de contrats de services.

Par cette nouvelle organisation locale, il s’agit d’assurer la satisfaction permanente du besoin des unités et formations soutenues dans le domaine des services nouvellement mutualisés (restauration, hébergement, administration RH, transport, etc.) mais aussi de coordonner les services spécialisés. Il s’agit également de veiller à la mise à disposition des moyens humains et matériels nécessaires aux forces pour leur préparation opérationnelle et leur projection.

Les nouvelles structures de soutien spécialisé

Au niveau de la base, trois structures nouvelles hébergent les entités locales de soutien spécialisé :

  • L'unité de soutien infrastructure de la Défense (USID) qui assure la conduite des opérations d'entretien immobilier
  • Le centre médical des armées (CMA) qui mutualise les moyens du soutien médical
  • Le centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (CIRISI) qui apporte e soutien informatique.

L'action de ces soutiens spécialisés est coordonnée par le Com BdD. Chacun des chefs de ces éléments de soutien spécialisé est le conseiller du Com BdD dans son domaine d'expertise.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Mise à jour  : 21/07/2010 –

Au 1er janvier 2009, 11 bases de défense expérimentales ont été créées : 10 bases en métropole, 1 base à Djibouti. La généralisation des bases de défense (environ 60 en métropole et en outre-mer) sera réalisée courant 2011.
 

La démarche observée vise à dégager les meilleurs équilibres et les meilleures solutions par une expérimentation sur le terrain. Il n’y a aucun dogmatisme et les modèles adoptés in fine par les bases de défenses seront adaptés aux besoins identifiés pendant la période de mise en œuvre expérimentale.

L’expérimentation en cours est donc essentielle pour la définition et la validation des options d’organisation.

Une mise en œuvre en 3 temps

Le premier retour d’expérience effectué à l'été 2009 a permis d’identifier les premiers niveaux d’ajustement du plan initial (ajustement réglementaires et organisationnels).

Un second retour d'expérience a été réalisé à l'issu de l'exercice budgétaire 2009.

Un troisième et dernier « Retex » aura lieu à l’été 2010. Les éléments collectés serviront à finaliser le cahier des charges des prochaines bases de défense, dans la dynamique de la montée en puissance de l’ensemble des BdD d’ici à 2011.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Mise à jour  : 21/07/2010 –
  • Rationaliser les soutiens pour réduire les coûts
  •  Réinjecter les économies dégagées dans le budget des armées pour renforcer le niveau d'efficacité opérationnelle (notamment grâce au renouvellement des équipements)
  •  Améliorer la condition du personnel
  •  Participer sans faillir au soutien des unité

Depuis plus de dix ans, notre armée est entrée dans une nouvelle ère, celle de la professionnalisation et de la modernisation. Avec la réorganisation du ministère,  elle connaît  aujourd’hui une profonde transformation. Décidée par le président de la République sous la double impulsion du Livre blanc et de la Réforme générale des politiques publiques (RGPP), la rationalisation de l’administration générale et du soutien commun (AGSC) a été mise œuvre il y a bientôt deux ans. Elle vise à adapter les capacités opérationnelles des armées aux exigences des conflits et à moderniser l’administration du ministère de la défense, notamment en réduisant son coût global de soutien et de fonctionnement.

La base de défense : un des moyens de la réforme.

Sur les 54 000 économies d’emplois prévues par la réforme, une part importante sera réalisée au sein des fonctions de soutien. Si la mise en place des BdD est aujourd’hui le projet le plus connu, elle ne constitue qu’une partie d’un changement plus global dont l’objectif est de réduire les coûts de fonctionnement pour réinvestir les économies dégagées au profit de notre capacité opérationnelle, en renouvelant les équipements et en améliorant la condition du personnel de la Défense.

La BdD, c’est aussi le lieu d’application d’autres volets de la réforme comme la restructuration de la fonction achats/finances, la convergence des systèmes d’information et de communication, les transformations dans le domaine RH, la création des centres médicaux des armées, la réorganisation de la fonction infrastructure. La BdD permet de donner aux autres projets du ministère une cohérence au plan local.

La base de défense : un modèle pragmatique de réorganisation.

Conduite sous l’autorité du CEMA, la mise en œuvre des bases de défenses fait partie intégrante de la nouvelle organisation interarmées du soutien (OIAS) dont l’enjeu est la rationalisation des moyens logistiques, financiers et humains, mais dont la finalité reste avant tout opérationnelle. L’objectif des bases de défense est de permettre aux forces de se recentrer sur leur activité opérationnelle, en les dégageant des questions de soutien général.

L’organisation en bases de défense vise à garantir le soutien de toutes les formations et organismes du ministère de la défense rattachés à la BdD (armées, DGA, SGA) dans le cadre :

- du soutien général à l’activité métier,
- des entraînements,
- de la formation,
- des exercices,
- et pour les missions opérationnelles, en France et à l’étranger.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense