Le 28 octobre 2013, la brigade du cercle Broglie du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de Strasbourg-Haguenau a reçu, à Paris, le premier prix du concours « Equipe 2013 » organisé par le magazine « Cuisine collective ». Chaque mois, des professionnels de la restauration distinguent une équipe du secteur public ou privé pour son professionnalisme, la qualité du service rendu mais également son sens du management, ses valeurs de cohésion et son esprit d’équipe. Cette année, de grands chefs cuisiniers français dont Régis MARCON, chef étoilé au guide Michelin et parrain du concours ont mis le GSBdD de Strasbourg à l’honneur.
A cette occasion, l’adjoint du directeur central du service du commissariat des armées (SCA), le commissaire général de 1ère classe Jean-Pierre Laroche–de-Roussane, le commissaire en chef de 1ère classe Catherine Bournizien (chargée de mission « restauration hébergement loisir » auprès du sous-chef soutien de l’état-major des armées et le lieutenant-colonel Michel Bergier, chef du groupement de soutien de BdD de Strasbourg-Haguenau ainsi que l’adjudant Nicolas Vigna, directeur du cercle Broglie étaient présents.
Après une présélection sur dossier, l’équipe du cercle militaire de Strasbourg, qui avait déposé sa candidature six mois plus tôt, a été sélectionnée en décembre 2012 avec 8 autres équipes d’établissements français. L’équipe a ensuite été inspectée en juillet 2013 par un jury, sur deux jours, dans ses propres cuisines.
L’équipe du cercle militaire de Strasbourg est composée de 12 personnes comprenant 50% de militaires et 50% de personnel civil, d’une moyenne d’âge d’environ 33 ans. A sa tête, le chef de cuisine Richard Guyomard a déjà reçu de nombreux prix, notamment celui de la coupe d’Europe de cuisine collective. Il a su insuffler à son équipe dynamisme et goût du challenge.
Son équipe a été reconnue pour son esprit de cohésion, des qualités en matière de créativité, de management et des capacités d'apprentissage pour la réalisation d’un projet commun.
Au quotidien, le cercle militaire de Strasbourg sert 250 repas en self-service et une cinquantaine de repas à table midi et soir.
D'autres établissements militaires ainsi que la gendarmerie ont participé à ce concours mais c'est la première fois qu'un établissement du ministère de la Défense remporte le 1er prix.
Créé il y a une dizaine d'année par le magazine référence de la profession afin de mettre en lumière les femmes et les hommes de la restauration collective, ce concours est organisé en partenariat avec l'école Lenôtre et l'école Ferrandi de Paris notamment. Il est ouvert à tous les établissements de restauration collective autogérés et concédés.
La restauration collective, sert 3 milliards de repas chaque année en France dans 73000 Restaurants privés et publics.
A travers ce prix, la brigade du cercle de Broglie a contribué au rayonnement du groupement de soutien de la base de Défense de Strasbourg-Haguenau. Le prochain objectif pour la brigade du cercle Broglie de Strasbourg sera la coupe du monde des arts culinaires au Luxembourg en 2014.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Les 26 et 27 mars 2013, près de 60 chefs de groupement de soutien de base de défense (GSBdD) de métropole, d’outre-mer et de forces de présence se sont réunis à Balard sous l’égide du centre de pilotage et de conduite du soutien (CPCS).
Ce séminaire des chefs GS qui se tient annuellement a été organisé de façon thématique en abordant prioritairement les sujets sur lesquels la chaîne de soutien par les BdD veut porter ses efforts. Dans ce cadre, un focus particulier a été fait sur le contrôle interne, la contribution de proximité au plan de stabilisation Louvois, l’habillement et les sujets « restauration-hôtellerie-loisirs ». En outre, afin de faciliter les échanges et les bonnes pratiques, trois chefs GS ont témoigné de leurs expériences de terrain.
De larges créneaux planifiés en fin de journée ont permis au chef du CPCS, le général de Cugnac, assisté de ses adjoints et chefs de bureau de répondre aux préoccupations des chefs GS portant principalement sur les problématiques budgétaires, d’infrastructure et d’organisation.
Pour finir, le chef du CPCS a évoqué les pistes de réflexion concernant l’avenir des bases de défense, tout en rappelant le chemin conséquent parcouru depuis plus de deux ans : les améliorations mises en œuvre par les GSBdD dans de nombreux domaines (budget, politique maîtrise des risques environnement–PMRE-, solde, etc.) ont permis de perfectionner l’exercice des métiers spécifiques à la chaîne soutien. Le général de Cugnac a également félicité les chefs GS pour l’engagement déterminant de leurs personnels lors du déclenchement de l’opération Serval. En effet, cette phase a montré l’efficacité et la réactivité de la chaîne soutien, dont le maillage territorial a servi de point d’appui à la projection et le personnel a constitué un réservoir pour la génération de la force de soutien déployée.
Au final, ces deux journées bien remplies auront atteint leurs objectifs : faire remonter à l’échelon central les problématiques locales du terrain, informer les chefs GS sur les dossiers en cours et les perspectives d’avenir et consolider la cohésion et l’identité de la chaîne. Hauts les cœurs !
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Dans la soirée du 25 mars 2013, suite à un incident technique à l’aéroport Pôle Caraïbes en Guadeloupe, les préfectures de Martinique et de Guadeloupe ont sollicité le concours des forces armées aux Antilles (FAA) pour faciliter l’accueil des passagers bloqués dans les aéroports de Martinique et de Guadeloupe.
Des militaires du détachement terre - Antilles (DTA-33e RIMA) et du groupement soutien de la base de défense (GSBdD) des Antilles ont mis à la disposition des passagers des avions détournés vers Fort-de-France, des lits de camp, des couvertures et des bouteilles d’eau, pour leur permettre de passer la nuit à l’aéroport Aimé Césaire dans de meilleures conditions.
Au même moment, à l’aéroport Pôle Caraïbes en Guadeloupe, les forces armées des Antilles et le Régiment du service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe ont également mis à la disposition des passagers des lits de camp, des couvertures ainsi que 900 repas froids et 200 petits déjeuners. Ils ont aussi distribué 1000 couvertures et matelas de la Croix Rouge.
Ces opérations ont mobilisé pendant une partie de la nuit plus de 60 militaires des forces armées aux Antilles et une vingtaine de militaires du Régiment du Service Militaire Adapté de Guadeloupe.
Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).En cas de crise sur le territoire français ou à l’étranger, elles ont pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Les 17 et 18 décembre 2012, l’ensemble du personnel du 519e groupement de transbordement maritime (GTM), soutenu par la base navale de Toulon, a mis a profit de l’arrivée d’un navire affrété pour effectuer un exercice de déchargement en ambiance d’insécurité simulée.
Près de 150 personnes de la défense de la base de Défense de Toulon ont été impliqués dans cet exercice grandeur nature de déchargement de matériels dans un contexte tactique mettant, en particulier, l’accent sur la protection et la défense des sites, mais également du fret, de son transport et de son stockage. Tous ont ainsi participé à une opération de déchargement de matériels permettant de mener à la fois une activité opérationnelle et un exercice militaire : manœuvre de mouillage (Base Navale), manutention portuaire (519e GTM), conduite du centre opérationnel (519e GTM), transport du fret (519eGTM), le tout appuyé par un peloton de circulation du 516e régiment du Train de Toul.
Composée de plus de 350 militaires et civils, cette unité est un appui à la projection et au ravitaillement des armées sur les théâtres d’opération. Combinant opération maritime de déchargement et capacité à travailler en ambiance d’insécurité, cet exercice de grande ampleur a permis aux militaires du 519e GTM de mettre en œuvre leurs spécificités de combattants.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Le 20 janvier 2012, une crèche a été inaugurée au sein de la base de défense de Draguignan. Baptisé « Mini-Bulle Chabran », l’établissement est implanté dans le quartier éponyme. Destinée à faciliter la condition du personnel travaillant sur le site, la crèche est géré par l’institution de gestion sociale des armées (IGeSA) et peut accueillir jusqu’à dix enfants.
La création de cette crèche s’inscrit dans le cadre du projet « base vie Canjuers » mené depuis 2010. Alors soutenu par le chef d’état-major de l’armée de Terre et impulsé par le ministre de la Défense, ce projet été mis en œuvre dès janvier 2011 sous l’action du centre de pilotage et de conduite du soutien de l’EMA (CPCS).
L’accueil de la petite enfance mais également le transport, la restauration ou d’autres services destinés à améliorer le quotidien du personnel sur Canjuers ont, depuis, fait l’objet de réalisations concrètes. Ainsi, 950 chambres réparties sur le site de Canjuers bénéficient d’un raccordement permanent Wifi depuis novembre 2011. La crèche « Mini-Bulle » a, quant à elle, été rendue opérationnelle six mois seulement après le lancement de l’initiative.
Cette réussite est en partie liée à la collaboration étroite exercée entre les différents services du Ministère. Au niveau local, l’action a été conduite et coordonnée par le commandant de la base de défense de Draguignan et le chef d’antenne du groupement de soutien de la base de défense de Canjuers.
Cofinancé par la caisse d’allocations familiales du Var et le ministère de la Défense et des anciens Combattants, ce projet s’intègre pleinement à la réforme en cours, dont l’un des principaux objectifs est d’assurer l’accompagnement du personnel au quotidien.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
Le 21 juin 2011, dans le cadre historique de l’Hôtel national des Invalides, le chef d’état-major des armées a mis à l’honneur les 60 commandants de bases de défense et leurs groupements de soutien.
Au cours de cette cérémonie, l’amiral Edouard Guillaud, entouré des chefs d’états-majors d’armées et des hautes autorités de la Défense, a remis leur insigne aux commandants de base de défense et aux cinq chefs d’état-major de soutien Défense, marquant ainsi leur appartenance à la chaîne interarmées du soutien.
A cette occasion les commandants de base de défense se sont également vus confier le fanion de leur groupement de soutien, symbole fort et emblème de ralliement pour ces nouvelles unités de soutien interarmées.
Dans l’ordre du jour, le CEMA a rappelé la mission de soutien et la finalité opérationnelle des bases de défense en soulignant qu’il « n’y a pas une armée du soutien mais un soutien au service des armées ». Il a ensuite précisé les trois qualités indispensables à l’efficacité opérationnelle, au cœur de cette transformation du soutien et des bases de défense : le professionnalisme, le sens du service et l’esprit d’innovation.
Elaboré à partir de l’insigne de l’état-major des armées, autorité organique et symbole du caractère interarmées de ces unités de soutien, l’insigne des bases de défense comporte en son centre un écusson marquant son implantation locale. Il traduit ainsi l’esprit de cette transformation qui consiste à mettre en place un soutien interarmées, localement organisé au profit des unités et des formations.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
Dans le cadre de l’engagement militaire international en application de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU), le groupement de soutien de la base de défense de Ventiseri-Solenzara (GSBdD) participe aux préparatifs de montée en puissance de la base aérienne 126.
Depuis le samedi 19 mars, les groupements de soutien de bases de défense (GSBdD) de Nancy, Saint-Dizier, Istres, Dijon, Avord, Evreux et Orléans et Toulon participent au soutien des opérations. Sur ces huit bases de défense, le personnel des GSBdD joue un rôle actif dans le soutien au personnel engagé dans l’opération Harmattan. La montée en puissance de la base aérienne 126 de Solenzara a également entrainé la mobilisation des soutiens communs de la base de défense. Depuis deux jours, le GSBdD de Solenzara accueille les unités qui se déploient sur la base (équipages, mécaniciens, contrôleurs aériens, personnel des aéronefs, etc.). La totalité de ses moyens humains et logistiques sont actuellement mobilisés.
Avec l’activité opérationnelle générée par l’intervention internationale en Libye, cette « petite » base de défense (1060 personnes) pourrait rapidement voir sa population doubler. Pour en assurer le soutien, des renforts en provenance de l’exercice Serpentex, déployé la semaine dernière à Solenzara, ont été maintenus. La base de défense voisine de Calvi contribue également avec des matériels de campagne.
Ce dispositif de soutien fourni par les bases de défense est conduit en liaison étroite avec le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) et le centre de pilotage et de conduite du soutien (CPCS).
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
La venue de l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), à la base de défense (BdD) de Vannes-Coëtquidan le 25 février dernier s’inscrit dans le cadre d’un cycle d’inspections entamé en 2009. Le CEMA, pour qui la réussite de la réforme est une priorité, effectuera plusieurs déplacements pour constater les avancées réalisées.
Créée le 1er janvier 2010, la base de défense pilote de Coëtquidan est devenue, depuis le 1er janvier 2011, la BdD de Vannes-Coëtquidan en intégrant, notamment, le 3e RIMa auprès duquel une antenne du GSBdD a été détachée. Au total, la BdD soutient aujourd’hui près de 3 800 personnes.
Après avoir présidé une table ronde réunissant les soutenants (« administration générale et soutien commun » et soutiens spécifiques), le CEMA a rencontré les représentants des organisations syndicales puis il s’est adressé aux militaires et personnel civil de la défense. Enfin, il a clôturé son inspection par une deuxième table ronde, réunissant les formations soutenues par la BdD, notamment le 3e RIMa et les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Dans un deuxième temps, le CEMA s’est adressé aux formations d’élèves pour développer le thème du commandement, qui est au cœur de la vocation de l’officier.
Après avoir rappelé que la finalité de la formation des officiers était bien opérationnelle et devait se traduire par le succès des missions confiées aux armées, le CEMA a évoqué les vertus essentielles de l’officier, courage, sens de l’humain et ouverture. Citant le maréchal Lyautey, le maréchal Foch ou encore le général de Gaulle, le CEMA a conclu son allocution en appelant les jeunes officiers à être « des cerveaux et des caractères, […] des hommes de réflexion et de cœur pour l’action ».
Allocution de l’Amiral Edouard Guillaud
aux Ecoles de Saint- Cyr Coëtquidan
25 février 2011
Mon général,
Mesdames, messieurs,
Mesdemoiselles et messieurs les officiers-élèves et élèves officiers,
« La plus grande preuve d’estime que l’on puisse donner aux gens que l’on a l’honneur de diriger, ce n’est pas de les flagorner, mais de leur parler gravement, en leur montrant les choses comme elles sont ».
C’est ainsi que le maréchal Lyautey, un de vos grands anciens, envisageait ses relations de commandement !
C’est ainsi que je m’adresserai à vous, en vous parlant gravement et en vous expliquant non pas les défis et les difficultés de nos armées aujourd’hui, mais les fondamentaux sur lesquels s’appuyer pour affronter ces défis et ces difficultés.
Gravement ! Le terme va surprendre ou choquer !
- Et pourtant, ne pensez vous pas que votre engagement au service de la France soit un engagement emprunt de gravité et de grandeur ?
- Ne pensez vous pas que vos anciens aujourd’hui engagés en opérations soient face à de graves et de grandes responsabilités ?
- Ne pensez vous pas que la guerre, l’essence même de notre métier soit un sujet suffisamment grave avec des enjeux suffisamment grands pour qu’ils méritent toute votre attention et votre réflexion ?
J’attache une attention toute particulière à la formation des officiers, à la formation des futurs chefs que vous serez demain : votre formation concourt directement à la qualité de l’engagement opérationnel des armées dans les missions qui leurs sont confiées.
Votre formation aux écoles de Coëtquidan n’est pas une fin en soi ! Elle est cette armature destinée à structurer votre vocation militaire!
Elle doit faire de vous, dans la tradition séculaire de vos anciens, les dépositaires du succès des armes de la France.
Dépositaires, parce que, demain, vous serez délégataires ; délégataires de la force que l’autorité politique oppose à ceux qui menacent directement ou indirectement notre pays nos intérêts ou nos valeurs !
Cela signifie très concrètement que vous détiendrez ce pouvoir exorbitant de donner la mort, d’engager la vie de ceux que la Nation vous confie, de risquer votre propre vie pour accomplir la mission qui vous aura été donnée !
Ce n’est pas anodin. C’est un sujet grave, je vous le disais !
Cela mérite une véritable réflexion et même cette méditation dont le général de Gaulle disait qu’elle forge l’âme des chefs.
Le sens de votre formation, c’est donc bien sa finalité opérationnelle et je vous le redis, le succès de nos missions, car une armée qui échoue est une armée inutile !
Le but ultime de votre formation n’est pas de faire de vous des ingénieurs, des administrateurs, des linguistes, des financiers ou des économistes…il y a d’autres écoles pour ces métiers.
Le métier des armes n’appartient pas « aux forts en thèmes » pour reprendre l’expression de Marc Bloch dans « L’étrange défaite ».
Le métier des armes appartient aux chefs qui, pour être chefs, ont aussi besoin d’être forts en thèmes ! Ce n’est pas la même chose ; la finalité n’est pas la même !
Vous êtes ici pour apprendre à être des officiers, c'est-à-dire demain des chefs opérationnels aptes à commander et réussir les missions qui leur seront confiées.
*
Qu’est ce qu’un chef ?
« Un chef ! C’est celui qui commence par servir et par obéir pour apprendre à commander, et le fait de servir et d’obéir (…) est déjà un acte de chef, puisque c’est donner l’exemple ».
Belle définition ! Elle est aussi du maréchal Lyautey!
Dans cette définition, trois verbes structurent notre vocation d’officier: servir, obéir et commander :
Servir d’abord.
Vous êtes, nous sommes des serviteurs de l’Etat et de la Nation.
Nous ne sommes pas les seuls bien entendu, mais notre service nous amène à porter les armes de la France dans des circonstances historiques, politiques et juridiques qui sont toujours exceptionnelles, avec toutes les responsabilités que cela suppose ! C’est ce qui fonde la spécificité de notre métier.
Notre service n’est pas celui du policier ou du pompier, du professeur ou de l’administrateur qui eux aussi sont au service de l’Etat.
Notre service a ceci de particulier : dans les circonstances exceptionnelles que je viens de décrire, il légitime le recours à la force, il constitue l’ultima ratio du chef politique, pour imposer la volonté de l’Etat, la volonté de notre Nation.
Le sens de notre engagement est bien là : c’est un choix de vie, c’est une exigence de vie, c’est une vocation ! Finalement, l’expression « métier des armes » est inadaptée, car nous sommes « appelés à … ». Je vous le redis : c’est une vocation !
Et pourquoi ?
Parce que servir, c’est faire siennes les notions de bien commun, de devoir et de sacrifice :
Le bien commun transcende les intérêts particuliers pour un intérêt supérieur qui construit l’avenir des générations futures. Il s’inscrit dans la préservation d’un patrimoine légué par les générations passées.
C’est un bien qui réclame parfois un sacrifice individuel ou collectif pour une cause qui dépasse l’horizon immédiat de nos perceptions.
C’est pour cette raison que le soldat a été et sera toujours une sentinelle de l’Histoire de notre pays.
Quand vous vous engagez au service des armes de la France, vous acceptez et vous assumez ce sens du devoir et du sacrifice pour le bien commun.
Ce sont les sacrifices de nos vingt-deux frères d’armes tombés pour la France en 2010, de nos deux frères d’armes tombés depuis le début de l’année, ce sont les sacrifices de tous nos blessés en opérations, ce sont les sacrifices de tous nos soldats qui renoncent, parfois inconsciemment à une part d’eux-mêmes pour le service exigeant des armes de notre pays, de notre Patrie !
Je sais que ces mots ne sont pas à la mode. Ils pourraient paraître anachroniques au sein de nos sociétés hédonistes et individualistes.
Vous le savez, la tendance générale est davantage au profit qu’au service, aux acquis et aux droits qu’aux devoirs, aux revendications qu’à l’abnégation…
L’institution militaire a cultivé et cultive encore ces valeurs de service, de devoir et de sacrifice. Nous n’en avons pas l’exclusivité, nous n’en sommes pas propriétaires. D’autres que nous les cultivent aussi.
Mais pour nous, oublier ces valeurs dans notre service quotidien, c’est directement compromettre notre capacité opérationnelle et perdre le sens de notre engagement !
2ème verbe : Obéir. C’est sans doute le plus exigeant.
Vous connaissez la formule consacrée : « la discipline est la force principale des armées ! »
La discipline n’est pas une figure de style ou l’expression d’un consentement formel voire formaliste. Elle n’est pas non plus soumission passive et servile à la lettre d’un ordre reçu.
Elle est avant tout une adhésion active et responsable à l’esprit d’un ordre compris et accepté pour l’intérêt supérieur que j’évoquais tout à l’heure.
La mission qui nous est confiée possède ce caractère sacré qui nous oblige parce que nous nous sommes engagés à servir.
Bien entendu, cela ne signifie en aucun cas que la discipline militaire justifie tout et n’importe quoi.
Votre devoir d’officier est de toujours vous interroger sur le sens de la mission qui vous est confiée.
La discipline que l’on attend d’un officier n’est pas celle que l’on attend du soldat. Elle est plus exigeante !
Il vous reviendra, à vous, d’exécuter les ordres que vous aurez reçus en fonction de l’analyse que vous aurez su faire de votre environnement, des circonstances, des réalités du terrain…
L’intelligence de situation, la prise d’initiatives et la volonté de vaincre devront guider l’exécution de votre mission dont vous assumerez l’entière responsabilité.
Et souvent, vous serez seul pour prendre votre décision.
La discipline est sans doute la chose la plus difficile pour un officier, notamment la discipline intellectuelle.
Elle réclame autant d’humilité que de lucidité pour exécuter et faire exécuter l’ordre reçu !
3ème verbe : Commander : c’est ce à quoi vous aspirez en embrassant la carrière des armes.
Le commandement est au cœur de votre vocation d’officier.
Le commandement n’est pas une science exacte, il n’est pas modélisable, il ne se décrète pas : il s’éduque, se construit, se vit dans l’exigence d’une existence au service des hommes qui nous sont confiés.
« On ne vit bien, que ce que l’on a rêvé et longuement médité ! »
S’il y a bien une chose essentielle dans votre formation, c’est cette réflexion sur le sens de votre vocation, sur le sens du commandement.
Cette réflexion se nourrit des leçons de l’Histoire confrontées à l’expérience vécue, celles de vos grands anciens et de ceux qui ont écrit sur ces thèmes essentiels. Je vous encourage à les lire !
Commander, c’est avant tout réfléchir, décider, assumer en ne perdant jamais de vue que la vérité du commandement, de votre commandement, est et sera toujours sur le terrain, au milieu de vos soldats. Au combat, on ne triche pas !
Réfléchir d’abord ! Vous connaissez par cœur ce lieu commun : la réflexion précède l’action ! Je préfère la réflexion nourrit l’action.
C’est le maréchal FOCH qui disait « à la guerre, on fait ce que l’on peut avec ce que l’on sait »…si vous savez peu, vous ferez peu, ou pire, vous ferez mal.
Les études que vous suivez ici doivent vous permettre d’appréhender la complexité du monde dans lequel vous allez évoluer.
Vous vous forgez ici des outils de compréhension et des clés de jugements. Ils vous seront indispensables en opérations.
Dans l’action, cette réflexion que vous aurez entretenue, cultivée, confrontée vous permettra de mobiliser instantanément, sans doute inconsciemment, l’ensemble de vos connaissances.
C’est ce que l’on appelle l’intuition, du moins c’est la définition qu’en donne FOCH.
Décider et assumer ensuite :
Votre statut d’officier vous positionne en situation de responsabilités, en posture de décision…et votre décision vous engagera comme elle engagera aussi vos subordonnés. Vous aurez la charge d’assumer vos décisions devant vos chefs mais aussi vos subordonnés.
Décider n’est pas facile. La guerre n’est pas un modèle mathématique.
Même si votre décision vous paraît rationnelle, raisonnée, évaluée et passée aux cribles des indicateurs ou des outils d’aide à la décision, « le brouillard de la guerre » de Clausewitz viendra obstinément brouiller vos cartes.
Vous ne pourrez maîtriser tous les facteurs. L’impondérable et l’imprévisible vous surprendront dans l’action.
Décider, c’est donc toujours prendre un risque, mais un risque calculé.
Décider au combat, dans le fracas des armes, dans la sueur et le sang, dans la peur et la souffrance…cela ne s’improvise pas.
Cela se prépare dès aujourd’hui. Le temps passe vite.
Demain vous serez ce lieutenant vers qui tous les regards se tourneront. Vous serez ce lieutenant qui aura « charge d’âmes » !
Vous aurez cette grave responsabilité de décider dans l’action, dans l’urgence, dans l’incertitude, dans cet environnement forcément compliqué que vous n’aurez pas choisi, avec les hommes que vous n’aurez pas choisis non plus, mais avec des hommes que vous aurez formés, éduqués, entraînés et, au travers de toutes ces épreuves, que vous aurez appris à aimer. C’est bien là qu’est l’exceptionnelle richesse de notre métier d’officier.
Il n’y aura pas de solutions écrites.
Il n’y aura que vous face à l’adversité des circonstances, l’exigence du succès de nos armes et le devoir de veiller à la vie de vos soldats.
Il y aura le chef que vous serez avec cette somme de travail à laquelle vous aurez consentie, la culture que vous aurez acquise, la réflexion que vous aurez nourrie pour faire preuve de cette intelligence de situation ou de cette intuition qui vous permettra de forger votre solution, de prendre votre décision et de commander en conscience.
La sanction des évènements est toujours irrévocable. C’est sans doute pour cette raison, que le général de Gaulle citant le maréchal Pétain disait que la plus grande difficulté dans l’action, c’est d’ordonner !
S’il vous arrivait un jour de vous tromper, de prendre une mauvaise décision et de perdre l’un de vos hommes, il ne faudrait pas que vous ayez le remord de votre incompétence, de votre inconséquence ou de votre négligence.
Il ne faudrait pas que vous ayez à regretter tel ou tel enseignement que vous n’auriez pas ou mal suivi, par paresse ou par insouciance.
Pour un officier au combat ou à la manœuvre, il y a des fautes qui ne pardonnent pas comme il y a des fautes que vous ne vous pardonnerez pas.
Votre formation ne supporte pas l’à peu près.
Elle vous engage, corps et âme dans votre commandement futur à la tête de vos pelotons ou sections.
Ici, vous acquérez les fondamentaux : ils sont techniques, ils sont tactiques, ils sont aussi humains et éthiques car le commandement au combat est un : il fait appel à toutes vos facultés.
Au combat, on commande avec sa tête, son cœur et ses tripes !
Vous apprenez ici les bases de votre métier de chef et, comme dans la marine ou l’armée de l’air, la maîtrise des fondamentaux réclame du temps et du travail, des procédures et des processus avec ce caractère fastidieux et rébarbatif que nous avons tous enduré, que j’ai enduré aussi à l’école navale il y a quelques années ! Ce sont ces mêmes fondamentaux que vous exigerez de vos hommes dans vos garnisons !
Vous apprenez ici le solfège de votre métier d’officier qui ne souffre ni la médiocrité, ni la négligence, ni l’incompétence, ni la paresse.
Il en va de la vie des hommes qui vous seront prochainement confiés.
Pour eux, pour leur famille et pour la France, vous avez le devoir de l’excellence et du succès.
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Ce devoir d’excellence et du succès passe par les trois vertus cardinales que je place au cœur de notre vocation d’officier.
C’est d’abord le courage. Pour un officier, c’est la vertu la plus importante, c’est celle qui détermine sa force de caractère. C’est la vertu des temps difficiles et nous sommes formés pour les temps difficiles.
Ce courage, comme le reste, il s’exerce au quotidien ! « Le courage, c’est comme les fusils, ça s’entretient ! » disait MALRAUX !
Le courage, il est bien sûr physique, mais il est aussi moral et intellectuel.
Le courage moral c’est celui qui consiste à s’exposer, en donnant son propre avis, même si cet avis s’oppose à celui de la majorité.
Le courage intellectuel, c’est celui qui consiste à oser ! C’est le courage qui vous permet de décider contre l’avis des autres, parce que vous avez saisi l’esprit de la mission et pas seulement la lettre.
La deuxième vertu que je vous demande de cultiver, c’est ce sens de l’humanité avec cet « esprit de finesse » dont parlait Pascal qui vous permettra de connaître, de comprendre et d’aimer les hommes qui vous seront confiés.
Si vous les connaissez, vous saurez fédérer les énergies et faire converger leurs talents individuels vers un objectif commun.
Si vous les comprenez, vous saurez les entraîner, les faire adhérer, et gagner leur confiance…ils sauront alors obéir dans la lettre et dans l’esprit pour l’intérêt supérieur.
Si vous les connaissez et les comprenez, alors vous les aimerez et vous saurez les commander en officiers, en chef garant de l’efficacité et du succès de nos engagements opérationnels.
Vous devez être convaincus que vous ne gagnerez pas avec une bonne stratégie ou une bonne tactique issue de votre brillant cerveau !
Vous gagnerez parce que cette tactique ou cette stratégie aura été bien comprise et exécutée par vos subordonnés !
Ce sont bien les capacités d’exécution d’une tactique ou d’une stratégie qui font son succès ou son échec !
Ce sont les hommes que vous commanderez qui vous offriront les succès opérationnels auxquels vous aspirez.
La troisième et dernière vertu essentielle, c’est votre ouverture, votre rayonnement !
Contrairement à ce qu’affirmait Alfred de Vigny dans « Servitudes et grandeurs militaires » le temps n’est plus où « l’armée était une nation dans la Nation », où le corps des officiers formait une caste à part !
Certes, nos Armées ont leur Histoire, leurs identités, leurs traditions. Elles sont non seulement légitimes, mais nécessaires pour forger notre esprit de corps, pour sceller notre fraternité d’armes.
Il s’agit néanmoins de ne pas confondre, esprit de corps et corporatisme, fraternité d’armes et « canal historique » !
Les Armées n’ont pas vocation à cultiver un particularisme professionnel sectaire et idéologique !
« Celui qui n’est que militaire est un mauvais militaire » vous rappelle encore Lyautey !
Vous êtes le rempart de la Cité, mais vous êtes aussi dans la Cité et de la Cité !
Et vous le savez, sans le soutien de la Cité, le rempart ne tient pas longtemps.
Souvenez-vous : nous naissons tous civils !
Vous devez donc faire rayonner l’esprit de défense qui vous anime en tant qu’officier français et en tant que citoyen français !
C’est essentiel pour confirmer la légitimité de notre action et de notre fonction à l’heure où certains croient encore aux dividendes de la paix et désarment dans un monde qui réarme !
*
Vous êtes donc à Coëtquidan pour apprendre à servir, à obéir, à commander.
Les Armées ont besoin de vous et j’ai confiance en vous.
J’ai confiance dans votre jeunesse et votre enthousiasme;
J’ai confiance dans votre courage, votre humanité et votre rayonnement pour relever les défis du XXIème siècle.
Pour conclure, je vous le répète : être fort en thèmes, ce n’est pas être un chef, mais être un chef c’est aussi être fort en thèmes !
Des cerveaux et des caractères! Ni ingénieurs, ni baroudeurs, mais des hommes de réflexion et de cœur pour l’action. C’est ce que j’attends des jeunes officiers ! C’est ce que j’attends de vous demain, demain matin !
Travaillez pour acquérir les fondamentaux du métier des armes et pour cultiver cette agilité intellectuelle qui vous permettra de réfléchir vite, de décider juste, de commander bien !
Soyez aussi jeunes qu’enthousiastes ! Mais ça, je n’ai pas besoin de vous le dire !
Je vous souhaite de vivre en officiers, au service de notre pays, pour le succès des armes de la France !
Je vous remercie.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
La prise d’arme du 14 janvier 2011 a marqué la création de la base de défense (BdD) de Mont-de-Marsan et du groupement de soutien associé (GSBdD).
Invités par le nouveau commandant de la base de défense, le colonel Christophe Oursel, les commandants de formations ont découvert leur nouvelle formation de soutien. A cette occasion, le chef du GSBdD, le commissaire lieutenant-colonel Michel Cordier et ses principaux responsables de service ont reçu l’insigne de l’EMA marquant l’appartenance à la nouvelle chaîne du soutien.
La BdD de Mont-de-Marsan est constituée essentiellement de formations de l’armée de l’Air, dont la base aérienne 118 et le centre d’expériences aériennes militaires, de deux détachements de l’armée de Terre et d’un détachement Rafale de la Marine nationale. Elle compte également plusieurs organismes interarmées de soutien spécialisé et un organisme de la Direction générale de l’armement. Mont-de-Marsan fait partie des bases de défense conçues à partir d’un socle de soutien déjà largement constitué. Elle rassemble 3 300 personnes auxquelles viendra s’ajouter le personnel des deux escadrons de chasse et d’un escadron Sol/Air qui rejoindront la BdD entre mai et septembre prochain. L’effectif de soutien représente quant à lui 8% de cet effectif global.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
Une cérémonie marquant la création du groupement de soutien de la base de défense des Forces Françaises du Gabon (GSBdDFFG) s'est déroulée le mercredi 12 janvier 2011 sur la place d'armes du camp général de Gaulle.
Le général Commins, commandant les forces françaises au Gabon et commandant la base de défense du Gabon, a lu l'ordre du jour de création du GSBdDFFG, en présence de l'ensemble du personnel militaire et civil des FFG.
A cette occasion, l'insigne de l’état-major des armées, organisme tutélaire des BDD, a été remis par le général Commins au lieutenant-colonel Pinsard, premier commandant du GSBdFFG.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
Après une première visite sur la base de défense de Nancy, le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, s’est rendu à Marseille où il a été reçu par le commandant de la base de défense, le colonel René Grisolle et le général de brigade Louis Pichot de Champfleury, commandant de la zone de défense Sud.
Cette inspection organisée le 1er juillet dernier avait pour objectif de faire le point sur le fonctionnement de la base de défense en tenant compte des autres projets de réforme en cours. Les discussions, centrées sur la thématique des ressources humaines, ont permis de donner au CEMA un éclairage sur l’articulation de la manœuvre de rationalisation des effectifs avec la montée en puissance de la BdD de Marseille. Placé sous le signe du dialogue et de l’échange, cette inspection a été l’occasion pour l’amiral Guillaud d’entendre les responsables RH de la BdD et les chefs de corps ainsi que les présidents de catégorie et les principaux représentants syndicaux.
Dans son discours de clôture, le CEMA a félicité les cadres de la BdD du travail accompli jusqu’à ce jour en les encourageant à maintenir leur effort. Au 1er janvier 2010, 51 bases de défense seront opérationnelles partout en France métropolitaine.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
La base de défense de Brest a pris plusieurs mesures de mutualisation qui illustrent la nouvelle organisation du soutien commun. La réorganisation des services de restauration, d’hébergement et de loisir figure parmi les changements les plus visibles au quotidien. C’est aussi le domaine qui, à ce jour, connaît les meilleures avancées et donne satisfaction aux administrés de la BdD.
Le Cercle de la BdD de Brest : un nouvel établissement public pour les services de restauration-hébergement-loisirs (R-H-L)
Depuis le 1er janvier 2010, la BdD a mis en place un cercle unique regroupant l’activité de tous les cercles, foyers et clubs sportifs réparties sur son site.
Ce nouvel établissement qui est rattaché au groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) est dirigé de façon centralisée autour de quatre services :
- Le service « hôtellerie et restauration »
- Le service « loisirs régional » et ses antennes maintenues au sein des formations militaires
- Le service « clubs sportifs et nautiques »
- Un service chargé de l’approvisionnement des bords et des foyers
Cette fusion a non seulement permis de rationaliser les activités R-H-L, mais elle contribue aussi à harmoniser le service rendu sur la BdD. En adoptant une politique commune dont elle est garante, la BdD assure un service homogène et sans rupture au profit de l’ensemble du personnel de Brest et de leurs familles. Des informations sur le fonctionnement de cette nouvelle structure sont accessibles via la lettre hebdomadaire de la BdD et le site Internet du cercle de la Marine de Brest.
Focus sur la restauration
Depuis la fin de l’année 2009, le Service Restauration de la BdD conduit une expérimentation visant à limiter le nombre de restaurants ouverts au sein de la base navale de Brest en période de basse activité (soirs, week-end, bordées de permissions). Ainsi, la clientèle des restaurants de la Grande Rivière et du Groupement de fusiliers marins ont été redirigés vers ceux de l’Escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engin (ESNLE) et de l’Anse du Grand Duc.
Cette opération a permis, tout en préservant une capacité de restauration sur chacune des rives de la Penfeld, de diviser par deux le nombre d'agents de service et de garantir la satisfaction des utilisateurs. "Aujourd’hui, nous commençons à exercer un pilotage global de l'offre de restauration et renforçons la coopération entre des restaurants qui, auparavant, travaillaient indépendamment les uns des autres" précise le chef service restauration du GSBdD de Brest, le commissaire en chef de première classe Stéphan Claverie.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Le 22 mars dernier, le CEMA s’est rendu sur la base de défense de Nancy. Chantier prioritaire de l’EMA dans le cadre de la réforme des armées et du Ministère, les bases de défense seront généralisées en 2011 après deux ans d’expérimentation. Nancy, qui fait parti des bases de défense précurseurs mises en place au 1er janvier 2009, se distingue comme un exemple d’innovations et de mutualisations réussies.
Au cours de cette visite, l’amiral Guillaud et le commandant de la base de défense, le colonel Morales, ont fait état du chemin parcouru et des objectifs à atteindre dans cette dernière étape avant le déploiement final des BdD en 2011. Le CEMA s’est adressé au personnel de la BdD en soulignant l’importance du rôle de pionnier qu’il leur revenait de jouer dans cette phase d’expérimentation. Un rôle difficile mais déterminant pour que les bases de défenses qui assureront, demain, l’ensemble du soutien commun des armées et du Ministère soient opérationnelles et performantes. Conscient du chemin parcouru grâce à la bonne volonté et à l’implication du personnel du groupement de soutien de la base de défense, le CEMA a salué les initiatives locales et l’esprit innovateur qui règne au sein de la BdD de Nancy, dans le domaine notamment des finances et de la préparation opérationnelle du personnel dédié au soutien.
L’amiral Guillaud a achevé son inspection par une rencontre avec le personnel de la Direction des ressources humaines, de la Division Finances Achats et de la Direction Synthèse Pilotage pour partager le ressenti du terrain.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
A l’occasion de sa rencontre avec les chefs de corps et les chefs de service pour un point d’étape sur la modernisation de la défense le 18 février dernier, le ministre a rappelé le calendrier des bases de défense :
En concertation étroite avec le ministre de la défense, le CEMA a établi la liste des 7 prochaines BdD dites « Pilotes » qui seront progressivement déployées en 2010. Il s’agit des BdD de :
Qu’est-ce qu’une base « Pilote » ?
Cette base est tout d’abord dite « Pilote » car elle prolonge l’expérimentation. Les 7 nouvelles BdD ont été sélectionnées sur des critères géographiques, typologiques et fonctionnels qui visent à compléter l’échantillonnage des BdD expérimentales 2009. Par exemple, la BdD de Rochefort/Saintes-Cognac fusionnera deux bases initialement conçues comme des BdD de type 1 pour former une BdD de type 2 plus étendue et permettre, ainsi, de tester le potentiel d’un tel regroupement.
Elargir le périmètre de l’expérimentation.
Avec les 11 BdD expérimentales de 2009, ces 7 nouvelles BdD formeront un ensemble de 18 BdD « Pilotes » qui préfigureront les systèmes à partir desquels seront ensuite déployées toutes les bases de défense. Cet élargissement permettra d’éprouver des propositions issues de la première vague d’expérimentation.
Un tremplin vers la généralisation des BdD en 2011.
Cette étape est un élément essentiel de la montée en puissance des bases de défense pour un déploiement de la totalité des BdD de plein exercice en 2011 : elle permettra de confirmer les meilleurs schémas de fonctionnement pour établir un système d’administration générale et du soutien commun optimisé au niveau local.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense