En mai 1982, Israël envahit le Liban engageant un renforcement des troupes de la FINUL au sud du pays. Quand l’armée israélienne prend la direction de Beyrouth, l’ONU décide d’envoyer une Force multinationale d’interposition (FMI) pour assurer le retour au calme dans la capitale libanaise.
En mai 1982, Israël envahit le Liban engageant un renforcement des troupes de la FINUL au sud du pays. Quand l’armée israélienne prend la direction de Beyrouth, l’ONU décide d’envoyer une Force multinationale d’interposition (FMI) pour assurer le retour au calme dans la capitale libanaise.
Protéger la population civile, évacuer les combattants palestiniens et leur chef Yasser Arafat et restaurer l’autorité du gouvernement libanais, telles sont les missions des soldats français durant l’opération « Epaulard » (21 août -13 septembre 1982). Mais pendant le retour des forces onusiennes, le président de la République du Liban, Bachir Gemayel, symbole de l’unité retrouvée, est assassiné (14 septembre) et des Palestiniens sont tués dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila (16 septembre). L’armée française retourne sans attendre à Beyrouth au sein de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB), et engage le premier de cinq mandats successifs (jusqu’en 1984) nommés « Diodon ».
Trente ans après, à travers le regard du reporter François-Xavier Roch, nous vous proposons de suivre le parcours des soldats de la FMI puis de ceux de la FMSB. Au milieu des ruines, dans une ville marquée par la guerre civile, au cœur des tensions militaires et religieuses, François-Xavier Roch a été le témoin de la participation de l’armée française aux tentatives de retour de la paix dans Beyrouth.