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Le bureau des officiers généraux

Mise à jour  : 08/02/2022 - Auteur : Colonel Henri-François COLAS - Direction : BOG

HISTORIQUE DU BUREAU DES OFFICIERS GÉNÉRAUX  

Antérieurement à la Ve République, la gestion individuelle et collective des officiers généraux relevait des "directions techniques du personnel militaire" de chacune des armées. Ainsi, jusqu'au début des années 60, les directions techniques des armées, qui ont reçu une délégation ministérielle, restent sous la responsabilité de leurs chefs d'état-major respectifs et préparent les actes de gestion qui sont présentés en Conseil des ministres.

La mise en œuvre de la Constitution du 4 octobre 1958 – et notamment son article 13 qui confirme le pouvoir de nomination « aux emplois civils et militaires de l’Etat » du Président de la République (par décret en Conseil des ministres) – ainsi que probablement aussi la volonté politique d’un contrôle plus strict des nominations liée au contexte historique vont progressivement conduire à la centralisation de la gestion des officiers généraux.

De fait, l'instruction ministérielle n° 18229/MA/CM du 29 mai 1961 prévoit le rattachement au cabinet du ministre, aux ordres du chef du cabinet militaire, des « anciens bureaux ou sections d’officiers généraux qui fonctionnaient auprès des délégués ministériels pour les 3 armées », ceux-ci restant néanmoins implantés auprès de leurs chefs d'état-major respectifs. Les dispositions de cette instruction ne concerneront pas les ingénieurs militaires généraux des corps des directions techniques relevant du délégué ministériel pour l’armement, ni les contrôleurs généraux.

Le 28 février 1964, le ministre des armées (Pierre Messmer) décide de rattacher au bureau des officiers généraux "Terre", l'administration des officiers généraux de la gendarmerie et des services communs.

Le 2 juin 1965, il est décidé le regroupement de l’ensemble des bureaux au 16 rue Saint-Dominique, dans la « Cour de la Lionne », auprès du chef du cabinet militaire. Mais c’est l’instruction n° 4153/MA/CM du 18 février 1966 qui scelle l'acte de naissance du Bureau des Officiers Généraux des Armées (B.O.G.A.). A compter du 1er mars 1966 et sous l’autorité du chef du cabinet militaire, il sera désormais chargé de « l’administration des officiers généraux des trois armées, de la gendarmerie, des services communs, ainsi que des ingénieurs généraux des corps des directions techniques[1] relevant du délégué ministériel pour l’armement ».

Ainsi, sous la conduite de son premier chef, le Colonel NESA, le Bureau des Officiers Généraux des Armées est organisé en trois sections :

  • une section "Terre-Gendarmerie" ;
  • une section "Marine-Services communs" ;
  • une section "Air-Armement".

Par décret n° 771343 du 6 décembre 1977 portant organisation de l'administration centrale du ministère de la défense, le Bureau des Officiers Généraux des Armées (B.O.G.A.) devient Bureau des Officiers Généraux (B.O.G.) et est rattaché directement au ministre de la défense et non plus à son chef du cabinet militaire.

Début 1992, il est décidé d'installer le bureau des officiers généraux dans des locaux mieux adaptés et il rejoint le bâtiment du 14 rue Saint-Dominique, (face à l'église Sainte-Clotilde) où il est encore installé actuellement.

Depuis, le bureau des officiers généraux a connu peu d'évolutions, jusqu'en 2005, année au cours de laquelle est créée la mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (M.I.R.V.O.G.) qui lui est directement rattachée et qui est installée au sein de l’École militaire. 

[1] Quatre corps d'ingénieurs généraux relevaient alors du Délégué Ministériel pour l'Armement :

  • la Direction Technique des Armements Terrestres ;
  • la Direction Technique des Constructions Aéronautiques ;
  • la Direction Technique des Constructions Navales ;
  • la Direction des Poudres.