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Lundi 11 novembre 2019, une délégation des Aviateurs de SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe - Grand Quartier général des puissances alliées en Europe, situé à Mons, Belgique) a participé aux cérémonies organisées à Poelkapelle (Nord-Ouest de la Belgique).
Dans cette commune, le comité franco-belge du Souvenir Guynemer continue à faire vivre la mémoire de notre héros légendaire. Il s’agissait cette année du dixième anniversaire de la participation de ce détachement qui est toujours très appréciée dans la commune flamande. Après une remise de gerbe au pied du monument Guynemer, un hommage a été rendu au monument aux morts puis l’ensemble des Aviateurs français a été convié à partager un moment de convivialité avec les habitants. La maquette d’un Mirage 2000-5 aux armes des Cigognes ainsi qu’un ouvrage dédicacé par le commandant actuel de l'escadrille SPA 3 a été remis aux autorités.
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Georges Guynemer Né le 24 décembre 1894 à Paris, Georges Guynemer s’engage en 1914 au titre du service auxiliaire comme élève mécanicien. En 1915, il réalise son rêve et devient pilote. Dans l’escadrille des « Cigognes », il hérite de l’avion Morane-Saulnier de Charles Bonnard, surnommé « Vieux Charles ». À partir de ce moment-là, ses avions seront peints en jaune et baptisés du même nom. Sa façon de piloter et son courage sont appréciés au cours des missions de reconnaissance. Il participe à des missions de combat et remporte sa première victoire aérienne le 19 juillet 1915 en abattant un Aviatik C.1. Il devient un As de la Première Guerre mondiale en remportant sa cinquième victoire le 3 février 1916. Promu au grade de capitaine, il prend un an plus tard le commandement de l’escadrille. Le 8 février 1917, à bord d’un Spad VII, il est le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G.III. Il atteindra un total de 53 victoires aériennes homologuées, auxquelles il convient d’ajouter 35 victoires probables. Sa notoriété lui aura permis d’influer également sur la conception des avions de combat. Bien des années après, les pilotes de chasse portent encore une cravate noire en souvenir de Guynemer et l’École de l’air a fait sienne sa devise « faire face». |
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
