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Le soutien psychologique dans l’armée de Terre :  Partout, pour tous, par tous

Mise à jour  : 02/02/2017 - Auteur : DRHAT - Direction : DICOD

Afin de renforcer la résilience individuelle et collective, l’armée de Terre déploie un dispositif très complet de soutien psychologique, complémentaire des actions du service de santé des Armées, du service social et des aumôneries, et qui relève de la responsabilité de tous les niveaux de commandement.

Les trois principes du soutien psychologique

Précocité : intervenir au plus tôt pour limiter les risques.

Proximité : être au plus près du militaire pour lui apporter un soutien rapide et efficace.

Permanence : mettre en œuvre un soutien psychologique en tout temps et en tout lieu.

Les trois acteurs spécifiques du soutien psychologique

Le référent section : au contact de ses camarades, il est le premier maillon de la chaîne de soutien psychologique. Formé à la détection des signes pouvant signaler une souffrance psychologique, il est le capteur de terrain et le relais au niveau de la section. Il conseille ses camarades et alerte son chef lors de situations à risque.

Le conseiller facteur humain : clef de voûte du soutien de proximité, il conseille le commandement pour tout ce qui relève de la prise en compte des risques psychologiques (événement grave, souffrance individuelle, ou collective). Présent dans les tous régiments et les unités de l’armée de Terre, il mène des actions de formation et de sensibilisation au stress et peut être sollicité par tout militaire en difficulté.

Le psychologue: Officier diplômé de psychologie, il est parfaitement acculturé à l’armée de Terre et aux problématiques de commandement. Il forme et sensibilise l’encadrement de contact et les militaires du rang ; Il intervient en cas d’évènement grave dans la gestion de crise et la prise en compte des effets psychologiques sur les individus et les groupes. Il conseille le commandement pour la bonne prévention des risques au retour d’Opex (au sas de fin de mission et ensuite, entre 3 et 6 mois après le retour).

Les trois temps du soutien psychologique

Avant : Prévenir ou aider à gérer le stress.Sensibiliser aux réactions de stress opérationnel.Former aux Techniques d’Optimisation du Potentiel (TOP).Développer la confiance en soi par la formation et l’entraînement ; confiance dans le groupe en cultivant l’esprit de cohésion.Favoriser une bonne hygiène de vie pour une meilleure résistance.

Pendant : prendre en compte le stress opérationnel.Activer la fiche de suivi post-opérationnel (chef de section ou équivalent). Déployer le conseiller facteur humain et les référents section sur le théâtre.Utiliser les techniques d’optimisation du potentiel (TOP). Assurer une bonne hygiène de vie.Agir avec le service de santé des Armées.Intervenir en complémentarité de l’action du SSA, en cas d’événement grave (CISPAT).

Après : faciliter l’apaisement psychologique et physique. 

Activer le sas de fin de mission avec : 

Une information sur les effets du stress et de l’éloignement familial, des séances de TOP, des activités de loisirs (piscine, visite culturelles, etc…).

La possibilité d’être reçu en entretien par un psychologue. 

Veiller à une bonne réadaptation au retour en garnison :

Période de récupération pour les militaires.

Entretien 3 mois après de retour avec le commandement (suivi post-opérationnel).

Veille des référents section et du CFH. visite médicale 6 mois après le retour.

Le soutien psychologique agit aussi pour les familles

Possibilité de bénéficier de séances d’informations avant le départ et avant le retour d’Opex.

Possibilité d’appeler le numéro vert « Écoute Défense ».


Sources : Ministère des Armées