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Inauguré par le président Emmanuel Macron, le 52e salon aéronautique du Bourget, le plus grand du Monde, a accueilli, du 19 au 25 juin, près de 2 400 exposants, plus de 350 000 visiteurs. L’événement a été placé sous très haute sécurité, bénéficiant d’un dispositif interservices et interarmées auquel ont contribué quotidiennement une centaine de gendarmes.
Plusieurs unités ont été engagées, en voici un panel :
- La Gendarmerie des transports aériens (GTA)
À l'occasion du Salon, une partie du tarmac, zone de compétence de la GTA, est déclassée en zone publique pour accueillir les pavillons, les aéronefs et les visiteurs. La GTA garantit l'étanchéité de la zone à accès réglementé par des postes fixes, en renfort des agents de sécurité, et quatre patrouilles permanentes. Un dispositif dynamique est maintenu la nuit, avec le renfort de 6 gendarmes mobiles. Pendant une semaine, les 14 personnels de la brigade de la GTA du Bourget sont appuyés par leurs camarades de Roissy, d’Orly, du groupe commandement du groupement (cellule de veille opérationnelle pour l’alimentation des fiches de prise en compte et la rédaction des fiches de renseignement simplifié) ainsi que de nombreux réservistes (200 jours réserve pour la durée du salon), soit un effectif de 58 en semaine et 68 le week-end.
Pour en savoir plus sur la GTA :
- La Section de recherches des transports aériens (SRTA)
Deux enquêteurs de la SRTA assistent chaque matin au briefing rassemblant pilotes, Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) et BEA Défense-Air, afin de s'assurer que chaque point de l'arrêté préfectoral a été précisé aux participants. Ils évoquent également les problèmes survenus la veille. Pendant le meeting, es militaires suivent le déroulement des évolutions aériennes, en écoute permanente de la fréquence des pilotes pour être avisés des incidents et des infractions. Les équipages ne respectant pas les obligations de vol peuvent être bloqués au sol dès le 2e avertissement. Les enquêteurs de la GTA peuvent aussi mettre fin à une démonstration si celle-ci s'avère dangereuse. Trois techniciens en identification criminelle de la SRTA sont également en alerte à proximité des pistes.
- La gendarmerie mobile
Chaque jour, deux escadrons de gendarmerie mobile sont engagés sur le périmètre extérieur du Salon et au niveau des entrées, n appui de la sécurité privée, tandis qu’un troisième est positionné à l'intérieur. Plusieurs trinômes assurent ainsi un contrôle de zone autour desaéronefs exposés et de certains pavillons, dont les plus sensibles bénéficient d'un dispositif fixe. Samedi 24 juin, unetrentaine de manifestants qui avaient prévu de dégrader les aéronefs militaires ont été interpellés par les unités de forces mobiles.
Pour en savoir plus sur la gendarmerie mobile :
http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/metiers/intervention/la-gendarmerie-mobile
- La Gendarmerie de l'air
Le dispositif de la gendarmerie de l'Air a été dirigé par le groupement Nord, qui a assisté aux briefings quotidiens avec tous les acteurs du poste de commandement et a développé les relations avec de nombreux interlocuteurs des ministères de l'Intérieur et des Armées. Le colonel Bertrand Thouvenot, commandant le groupement Nord a par ailleurs participé au débriefing final au Salon du président du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales).
Les motocyclistes de la brigade motorisée de Villacoublay, renforcés par deux de l'unité d’Istres ont également assuré l'escorte du Chef d'état-major de l'armée de l'Air (CEMAA).
Chargée de conduire les enquêtes liées aux accidents et/ou incidents graves d’aéronefs militaires des trois armées et de la gendarmerie, la S.R. de la G.Air tient trois enquêteurs en alerte au Bourget.
Pour en savoir plus sur la gendarmerie de l'air :
http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/metiers/gendarmerie-specialisees/la-gendarmerie-de-l-air
- La Gendarmerie de l'armement (GARM)
La gendarmerie de l’armement engage chaque jour entre 35 et 40 militaires des compagnies Nord et Sud, du groupe de protection, de la S.R. et de l’état-major. Trois binômes patrouillent en permanence aux abords de l’espace Défense, dont la GARM assure la sûreté H.24. Huit personnels sont placés en réserve d’intervention. Un dispositif réduit est maintenu la nuit. Une dizaine de militaires effectue un contrôle-filtrage aux entrées du pavillon du ministère des Armées, où se succèdent les délégations internationales. Enfin, treize militaires du groupe de protection assurent la sécurité du délégué général pour l’armement, du directeur des affaires internationales et de six délégations étrangères sensibles.
Sources : Sirpa
