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EAU : exercice interallié de commandement de missions tactiques

Mise à jour  : 23/11/2017 - Direction : DICOD

La nouvelle édition de l’exercice interallié «Advanced Tactical Leadership Course» (ATLC), stage avancé de commandement de missions tactiques, a été organisée par l’Air Warfare Center (AWC) de la base aérienne émirienne d’Al Dhafra aux Émirats arabe unis (EAU) du 1er octobre au 16 novembre 2017.

Depuis 2003, les Émirats organisent chaque année cet entraînement multinational, auquel la France prend part dans le cadre des différentes actions de coopération qu’elle mène avec ce pays. Cette année, «ATLC» a rassemblé des participants de huit nations : Émirats arabes unis, Grande-Bretagne, Égypte, Australie, Arabie Saoudite, Maroc, Oman et France. Pour les besoins de l’exercice, la France a mobilisé plus de 300 de ses militaires.

L’encadrement et le soutien ont été apportés par la base aérienne 104 et les forces françaises stationnées aux EAU. Au total, près de 48 aéronefs, dont une dizaine d’avions français (Rafale, Awacs, Mirage 2000-5F et A400M Atlas), ont été engagés dans l’exercice. Durant cette 14e édition d’«ATLC», 915 sorties ont été enregistrées.  

Pour la France, l’exercice visait trois objectifs majeurs: qualifier cinq officiers «chef de mission» et aguerrir le personnel non navigant en instruction; proposer un entraînement réaliste en environnement complexe avec des moyens de restitution en temps réel; et maintenir le haut niveau de la coopération franco-émirienne tactique.

«ATLC» se déroule sur sept semaines. Pendant les 15 premiers jours, les différents pays participent à des cours théoriques leur permettant d’acquérir un socle commun de connaissances. Viennent ensuite les vols de familiarisation appelés « Warm-up », qui permettent aux participants de se familiariser avec l’environnement, les techniques de management pour la préparation de leur mission et les procédures. Tous les participants prennent ensuite part à un briefing général qui lance le début de la phase pratique d’une durée de quatre semaines. Pendant cette phase, les participants de toutes les nations réalisent des vols quotidiens au cours desquels ils sont insérés dans des dispositifs complexes et réalistes. Le jour de l’évaluation du chef de mission, celui-ci doit conduire l’opération et gérer en temps réel la vingtaine d’aéronefs qu’il a sous ses ordres. Pour conclure, un bilan est établi sur la prestation (réussite ou non) du chef de mission.

Il s’agit pour les nations participantes d’améliorer la standardisation des procédures et des tactiques, tout en poursuivant l’entraînement des pilotes à la conduite et à la réalisation de missions complexes dans un environnement interallié. En dépit d’engagements opérationnels soutenus, cet exercice demeure une priorité pour la France, qui en est la première nation étrangère contributrice.


Sources : EMA
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